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Rencontre avec Erika Faivre, gynécologue

La ménopause et ses traitements – L’avis d’Erika Faivre, gynécologue obstétricienne

Bonjour Erika, peux-tu décrire ton parcours en quelques mots ?

Je suis gynécologue obstétricienne. Je travaille depuis quelques années sur l’île de la Réunion où je fais des remplacements dans différents cabinets. Auparavant, je travaillais à l’hôpital Béclère de Clamart.

Tout d’abord, quels sont les symptômes de la ménopause ?

Les symptômes de la ménopause sont très différents d’une femme à l’autre

Mon premier constat c’est qu’il y a plein de façons de vivre la ménopause. Toutes les femmes ne sont pas égales face à cette étape de la vie.

L’exemple le plus évident est lié à l’endroit où j’exerce : les femmes créoles ne se plaignent pas des effets secondaires et ne demandent pas de traitement spécifique, je ne prescris jamais de traitement hormonal substitutif (THS) pour elles.

Elles en subissent les symptômes mais ne la vivent pas de façon négative, elles l’acceptent puisque c’est naturel. Cette acceptation est sûrement le fruit d’une transmission familiale ; les mères préviennent leurs filles, racontent les différentes phases de la vie d’une femme. De telle sorte qu’arrivées à cette étape de leur vie, elles sont prévenues et préparées.

Du côté de la patientèle métropolitaine, plus les femmes évoluent dans un environnement stressant, plus la ménopause risque d’être compliquée. Les femmes actives qui sont soumises à des stress intenses pourront avoir des symptômes de la ménopause plus présents dans leur vie quotidienne.

Quels sont les symptômes les plus fréquents?

En général, les femmes viennent consulter pour 2 principaux symptômes :

– Les bouffées de chaleur

– La fatigue et la déprime. Elles ont l’impression d’être dans un brouillard mental ; elles dorment mal, donc elles sont fatiguées et manquent de tonus. Elles mentionnent également des problèmes de concentration, elles ont l’impression de ne pas être en possession de leurs capacités complètes.

La sècheresse intime vient après, ça ne fait pas partie des premiers symptômes signalés.

Ces symptômes sont évidemment très variables ; certaines femmes passent la ménopause sans même s’en rendre compte quand d’autres prennent des THS pendant des années sans pouvoir l’arrêter puisque dès qu’elles l’arrêtent les symptômes reprennent.

Justement les traitements ? On les prend quand et on les arrête quand ?

Très peu de femmes ménopausées prennent un THS. Quand une femme gênée dans son quotidien par les troubles engendrés par la ménopause arrive en consultation, je prends le temps d’exposer les solutions possibles, explique la balance bénéfices – risques et demande à la patiente de réfléchir.

J’observe alors 2 types de réactions :

– Les femmes qui ne savaient pas que des traitements hormonaux existaient et qui acceptent tout de suite d’en prendre.

– Et les femmes qui ne veulent pas d’hormones parce qu’elles considèrent ces traitements dangereux.

Quand les femmes souhaitent prendre un THS, je le prescris au maximum par voie percutanée. En général, les femmes prennent ce traitement pendant 5 à 10 ans si elles en éprouvent le besoin. Quand le moment est venu, je propose aux patientes de l’arrêter et de voir si les symptômes reviennent.

La difficulté avec le THS c’est surtout de l’arrêter. Dans tous les cabinets où je fais des remplacements, on a des exemples de dames qui refusent d’arrêter.

Globalement, le risque quand on arrête ces traitements, c’est de voir les symptômes revenir. C’est d’ailleurs le cas avec les traitements hormonaux locaux contre la sècheresse intime, quand les femmes arrêtent, le trouble revient.

Et que penses-tu des produits à base de phytohormones ?

On ne sait pas de quoi on parle avec les phytohormones. Ils ont été très mal étudiés, peu testés. On connait mal les modes d’action, les doses… Il n’y a pas d’études qui en étudient les effets. On n’en connait pas les risques. C’est donc difficile à prescrire.

Constates-tu une augmentation de pathologies comme l’endométriose, des déséquilibres hormonaux, des syndromes prémenstruels plus forts… ?

L’endométriose, on en parle plus qu’avant. Il n’existe plus de médecins généralistes qui minimisent en expliquant que les douleurs de règles, c’est normal d’en avoir. De fait, beaucoup de jeunes filles consultent pour suspicion d’endométriose. Mais l’endométriose met du temps à s’installer donc on ne la voit pas sur les très jeunes filles. A partir de 25-30 ans, on commence à voir les lésions ; avant, ça reste compliqué d’établir un diagnostic.
Quant aux syndromes prémenstruels, lorsqu’une femme vient en consultation parce que ça ne va pas du tout quelques jours avant les règles, j’explique beaucoup. Quand on comprend les causes du troubles, on l’accepte mieux et on peut le vivre différemment. Très peu de médicaments sont réellement efficaces contre les douleurs de règles.
Finalement, les déséquilibres hormonaux, je ne sais pas si il y en a plus qu’avant. On en parle plus mais je ne pourrais pas dire s’ils sont en augmentation.

Enfin, concernant la pilule, comment se passent les prescriptions ?

Il y a beaucoup plus de défiance envers la pilule. Certaines femmes souhaitent un retour au naturel et ne veulent pas prendre d’hormones.
Beaucoup de jeunes filles viennent en consultation en sachant très bien ce qu’elles veulent et optent pour le stérilet.

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