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Comment comprendre et traiter la sécheresse intime ?

La physiologie vulvaire et vaginale

La vulve

C’est la partie extérieure de vos organes génitaux. Il n’existe pas de vulve NORMALE ! Le but c’est d’être confortable avec sa vulve. On parle injustement de grandes et petites lèvres alors que l’on devrait dire lèvres externes et lèvres internes pour ne pas induire que des « petites » lèvres sont forcément cachées par les « grandes » lèvres. Le plus important c’est que votre vulve soit confortable et toujours légèrement humide

La vulve peut avoir une légère odeur, c’est grâce aux phéromones ! C’est une bonne chose ! Ne cherchez pas à tout prix à masquer cette odeur. Si elle vous incommode parlez-en à votre sage-femme ou votre médecin. Les savons pour l’hygiène intime ce n’est que du marketing ! On peut se laver avec ce que l’on veut à partir du moment où on ne lave que la zone où, en théorie, il y a des poils. On rince à l’eau claire et on sèche délicatement. 

Bien dans sa vulve, bien dans sa vie !

Le vagin

C’est un conduit composé d’une muqueuse et d’une musculeuse qui mesure en moyenne 9,6 cm. Il est capable de s’étirer sous l’action de l’excitation. Il doit toujours être bien humide pour être confortable. Il abrite notre armée de défenses : les Lactobacilles qui composent la Flore de Döderlein. Les sécrétions produites par les parois du vagin servent au système autonettoyant de ce dernier ! Il est donc inutile de se laver l’intérieur du vagin lors de sa toilette. 

Vagin sécrétant, vagin compétant !

Périnée Bienaimé

Le périnée

C’est un grand muscle qui vient fermer la partie inférieure de notre abdomen. Il est composé de plusieurs couches. Il fonctionne comme un trampoline : il est capable de se contracter quand il remonte et de se relâcher quand il descend. Il doit être connu de toutes et tous ! Il sert à se retenir, certes, mais la plupart du temps il doit être souple et bien relâché, sinon il peut être la cause de douleurs types difficultés d’introduction d’un tampon, douleurs pendant les rapports avec pénétration…

Les sécrétions vaginales normales

  • Liquide de transsudation : Passage de sérum à travers la muqueuse vaginale à la suite de modifications hémodynamiques locales : c’est le vagin qui transpire, c’est un signe de bon fonctionnement.
  • Glaire cervicale : Sécrétée par l’intérieur du col de l’utérus, translucide, aspect et consistance de blanc d’œuf cru ; abondance variable, maximale à l ’ovulation sous influence des œstrogènes ; action mécanique par flux dirigé vers l’extérieur : effet bouchon /chasse d’eau ; action chimique : barrage antibactérien.
  • Les sécrétions ont une acidité naturelle qui explique la décoloration des sous-vêtements. Le port de protège-slip en systématique n’est pas recommandé. 
  • Attention si les sécrétions deviennent épaisses, blanches, malodorantes, s’accompagnent de gène ou de douleurs, de grattage… Il faut consulter un.une professionnel.le de santé.
  • On se lave la vulve à l’eau ou avec un savon normal ou à pH physiologique (c’est-à-dire acide < 5), une fois par jour, on sèche doucement, on n’hésite pas à mettre de l’huile d’amande douce sur sa vulve si elle est sensible. Pas besoin de lingette, de déodorant vulvaire… On doit être confortable dans sa vulve. Mantra vulvaire : vulve heureuse, vulve soyeuse ! 

Vulve heureuse, vulve soyeuse !

L'importance du Microbiote urogénital

« Le microbiote correspond à une communauté de micro-organismes vivant dans un milieu donné. Le microbiote urogénital est en fait constitué de plusieurs microbiotes, tous interconnectés les uns aux autres. Le microbiote vaginal, le plus connu, est constitué majoritairement de lactobacilles chez les femmes en bonne santé et non ménopausées. Le microbiote urogénital comprend également le microbiote urinaire, le microbiote de l’endomètre et le microbiote périnéal et vulvaire. L’ensemble est connecté au microbiote intestinal et interagit avec le microbiote du.de la partenaire sexuel. En cas de pathologie urogénitale récidivante, il est nécessaire d’avoir une prise en charge globale de la patiente. 

Un microbiote urogénital équilibré est dominé par les lactobacilles dépendants des œstrogènes. On estime qu’il existe environ 40% d’agents potentiellement pathogènes au sein du microbiote qui peuvent se développer lors de modifications qui perturbent son équilibre. Ils peuvent ainsi provoquer des infections, une sécheresse vaginale, des dyspareunies, des modifications de l’endomètre mais aussi, une prématurité, des fausses couches, des échecs de FIV et possiblement des cancers.

Les facteurs de déséquilibres sont multiples : cures d’antibiotiques, tabac, diminution du taux d’œstrogènes à la ménopause ou en post-partum, changements fréquents de partenaires, diabète, surpoids, obésité, stress chronique, situation d’immuno-dépression sans oublier des mauvaises pratiques d’hygiène…

Dans quelles situations devons-nous avoir le réflexe probiotiques ?

Devant toutes situations de risque de déséquilibre du microbiote urogénital, il convient d’utiliser des souches spécifiques du microbiote vaginal, principalement des lactobacilles. En cas de prise d’antibiotiques chez une femme à risques de candidoses, des probiotiques doivent être conseillés plutôt que la prescription systématique à visée préventive d’ovules antifongiques. En effet, les antibiotiques peuvent provoquer des mycoses mais aussi des vaginoses bactériennes pour lesquelles les antifongiques n’auront aucun effet. Des probiotiques spécifiques pour le vagin peuvent être donnés par voie orale pendant et au moins une semaine après la fin du traitement antibiotique. Des études récentes ont montré que les levures Saccharomyces bien connues pour leur efficacité sur le microbiote intestinal pouvaient également être actives au niveau vaginal. 

En cas de récidives d’infections, la prise quotidienne ou fractionnée de probiotiques pendant au moins trois mois, avec un arrêt progressif peut être conseillée à condition d’éliminer ou de diminuer les autres facteurs de risques tels que le tabac, le manque d’exercice physique, le stress… 

Les probiotiques ne sont pas magiques. Ils ne doivent pas devenir automatiques mais plutôt être donnés dans des indications particulières. Des formules associant probiotiques et phytothérapie peuvent être intéressantes par exemple en cas d’infections urinaires fréquentes, tout en traitant également les autres causes comme la constipation, les problèmes de digestion et une hygiène mauvaise ou non adaptée. D’où une approche personnalisée de la patiente.

Le taux d’œstrogènes diminuant lors de la ménopause, les changements du microbiote urogénital se manifestent par une sécheresse vaginale et des douleurs lors des rapports sexuels… Des préparations à base de probiotiques, données en cures 2 à 3 fois par an, période de pré-ménopause, vers 45-47 ans, donnent de bons résultats. Une femme qui dès le début de la ménopause a suffisamment de lactobacilles vaginaux aura 10 fois moins de sécheresse et 4 fois moins de douleurs par rapport à une femme ménopausée sans lactobacilles. On peut donc préparer la ménopause avec de probiotiques et des huiles végétales type onagre ou bourrache !

La Sécheresse vaginale et vulvaire

Phénomène fréquent, la sécheresse vaginale et vulvaire sont un sujet tabou. Elle concernerait pourtant plus d’une femme sur six à différents moments de leur vie. Plus courante durant la ménopause, elle augmente la vulnérabilité aux infections gynécologiques et peut perturber l’harmonie sexuelle du couple. Des solutions contre la sécheresse intime existent, sachez réagir pour votre confort intime !

La sécheresse intime : Qu'est-ce que c'est ?

On parle de sécheresse intime (sécheresse vaginale ou vulvaire) lorsque le vagin ou la vulve n’est pas correctement hydraté. La sécheresse vaginale peut engendrer une perturbation de l’équilibre de la flore vaginale. Le vécu physique et psychologique n’est pas anodin. La lubrification vaginale provient du transsudat vaginal et de la glaire cervicale en fonction du cycle. La lubrification vulvaire provient de la cyprine sécrétée par les glandes de Skene et Bartholin. Il est donc possible de souffrir de sécheresse vulvaire ou vaginale ou les deux.

Les douleurs pendant les rapports sont présentes pour 85 % des patientes souffrant de sécheresse, tout comme une baisse de l’activité sexuelle (83 %). Ainsi, 57 % des femmes estiment que ce trouble a été ou est la cause de graves problèmes au niveau de leur couple. Là encore, les patientes de plus 40 ans sont plus concernées. Parmi les femmes qui ne se traitent pas, plus de 5 % ont cessé d’avoir des rapports sexuels. Très fréquente, la sécheresse vaginale touche à un moment ou à un autre de sa vie 25% des femmes avant la ménopause et 30% à 55% après. La sécheresse vaginale et vulvaire reste un sujet pourtant largement tabou et souvent cachée aux médecins, aux gynécologues et aux sages-femmes. C’est dommage car cette pathologie se soigne très bien.

Les sécrétions vaginales proviennent de glandes qui se situent à l’entrée de la vulve et d’un transsudat vaginalLes glandes sécrètent tous les jours un liquide un peu “visqueux” qui sert à débarrasser le vagin des cellules mortes et autres impuretés ou germes. Les sécrétions vaginales forment, si l’on peut dire, un système d’auto-nettoyage de l’utérus et du vagin (cellules mortes…). Au niveau de la vulve, plus précisément dans le muscle qui aide la vulve à se contracter, les glandes de Bartholin produisent un liquide filant et incolore qui contribue à l’hydratation du vagin et des petites lèvres. L’excitation et le plaisir provoquent la lubrification du vagin en prévenance de l’acte sexuel. 

Comment diagnostiquer une sécheresse intime ?

Pour diagnostiquer une sécheresse intime, le médecin ou la sage-femme essayera d’en savoir plus sur sa patiente en procédant à un interrogatoire médical : les symptômes décrient par la patiente et son ressenti (absence de lubrification naturelle, sensation de sécheresse, inconfort quotidien, frottement des habits, démangeaison vulvaire…)

Puis en réalisant un examen clinique et gynécologique (absence de sécrétions et d’humidité vaginale et vulvaire). Ils pourront également faire un prélèvement vaginal pour s’assurer de la bonne qualité de la flore vaginale.

Quels sont les symptômes et les signes fonctionnels d'une sécheresse intime ?

  • Brûlures
  • Irritations ou une inflammation locale
  • Démangeaisons vulvaire : elles sont plutôt un symptôme vulvaire, il est rare d’avoir des démangeaisons vaginales. Il n’y a pas tellement de récepteurs à la démangeaison dans le vagin. Si une femme a envie de se gratter, le problème provient de la vulve. Et la vulve, c’est de la peau. Elle peut donc souffrir de déshydratation, de délipidation, d’irritation causée par des savons non adaptés, des eczémas secs.
  • Rougeur au niveau des organes génitaux externes
  • Apparition de petites fissures

Cette sécheresse intime peut engendrer une plus grande sensibilité aux infections et avoir des répercussions sur la vie de couple puisqu’elle peut entraîner des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunies), voire une diminution de la libido et altérer leur qualité de vie.

Durant certaines périodes de la vie, la muqueuse vaginale se modifie et se fragilise. Elle peut perdre en élasticité et perdre de sa qualité hydratante et acidifiante ainsi que sa capacité d’auto-nettoyage. 

Les facteurs favorisant de la sécheresse intime

  • Les causes hormonales : La ménopause, les modifications hormonales et enfin la grossesse. 

Ensuite, les principaux accusés sont les facteurs psychologiques, les infections vaginales, le stress et les traitements médicaux mais aussi un moyen contraceptif. D’autres causes existent pourtant : ainsi, la cigarette, l’alcool ou une toilette intime inadaptée peuvent influer sur la lubrification. 

La ménopause se définit par l’arrêt du fonctionnement ovarien avec comme conséquence une carence en estrogènes responsable des signes cliniques bien connus. Pour des raisons hormonales, les femmes ménopausées sont les premières concernées par la sécheresse vaginale et vulvaire. D’autre part, 40% des femmes prenant un traitement hormonal substitutif, THS, présenteraient une sécheresse vaginale. 

  • En cas de syndrome sec : il se manifeste lorsque les sécrétions des muqueuses du corps ne sont pas optimales. Il entraîne ainsi un ensemble de manifestations : yeux secs, manque de salive, sécheresse au niveau des bronches ou de la peau… Une sécheresse vulvaire peut également être observée. 

Il est parfois provoqué par la prise de médicaments (pilules contraceptives faiblement dosées en œstrogènes, antidépresseurs, médicaments anti-allergies, traitement contre l’acné, diurétiques…) ou certaines maladies auto-immunes, comme le syndrome de Gougerot-Sjögren (des anticorps s’attaquent aux glandes de l’organisme).

  • En cas de maladie cutanée : lichen, eczéma, psoriasis peuvent atteindre différentes régions du corps, dont la vulve.
  • Une vulvodynie, qui se traduit par des sensations de brulures au niveau de la vulve engendrant une hypertonie musculaire reflexe.
  • L’épilation laser intime aggrave l’irritation de la vulve et la sécheresse vaginale. Non seulement l’épilation laser de la zone génitale brûle le bulbe du poil mais elle détruit également les glandes sébacées. Or, ce sont ces glandes qui produisent le film hydrolipidique humectant et protégeant la peau de la vulve. D’une part, l’épilation laser intime altère ce film, d’autre part, elle ôte le petit « coussin » de poils qui préserve la vulve des frottements, sources d’irritations.
  • Tous les médicaments ou substances qui assèchent la bouche et la langue sont susceptibles d’assécher les muqueuses vaginales, antihypertenseur ou anti acné (comme le Roaccutane). 

Diagnostic différentiel

Crise d’herpes, eczéma, psoriasis, mycose vaginale (attention une différence majeure c’est la présence de pertes abondantes lors d’une mycose ce qui n’est pas le cas pour une sécheresse vulvaire).

Les traitements pour la sécheresse intime

  • La toute première chose à faire est d’en parler. Parler permettra dans un premier temps d’évacuer le stress que cet inconfort engendre.
  • Si la gêne se manifeste uniquement au moment des rapports, un lubrifiant intime suffira à vous soulager, pensez au lubrifiant à base d’acide hyaluronique.
  • Si l’inconfort se prolonge au cours de la journée, un simple lubrifiant ne suffira pas. Le mieux serait sans doute de prendre rendez-vous avec votre gynécologue ou une sage-femme qui vous prescrira un traitement adapté. En attentant, ou si la gêne est supportable, appliquez régulièrement une crème pour zone intime ([MY] Gel Intime Hydratant Rééquilibrant) ou une huile végétale (amande douce, jojoba, onagre, bourrache). Elles sont souvent enrichies en plantes apaisantes. Vous pouvez renforcer leur effet en vous procurant en pharmacie des ovules lubrifiants, souvent à base de plantes ou des gélules d’huile d’onagre que vous pouvez mettre en intra-vaginal. Pensez également aux probiotiques spécifiques pour zone intime, par voie orale. 
  • Une bonne hygiène : se laver la vulve une fois par jour, sous la douche, est suffisant. Il est déconseillé d’utiliser des savons en interne qui vont dessécher les muqueuses fragiles. On opte pour une solution lavante douce ou un simple lavage à l’eau claire, en prenant soin de bien sécher la zone (en tapotant plutôt qu’en essuyant trop vigoureusement !). Pas de douche vaginale !!
  • Une crème à base de corticoïdes en cas d’eczéma ou de psoriasis.
  • Une crème à base d’hormones féminines (surtout chez les femmes ménopausées).
  • Pour traiter la sécheresse intime, il faut éviter certains facteurs de risque qui peuvent la provoquer, ce qui, dans la plupart des cas, ramènera l’état d’hydratation à la normale.
  • Le laser : Certains traitements contre le cancer ont un impact très délétère sur la muqueuse vaginale. Au point d’entraîner des douleurs intolérables. Pour ces femmes qui ne peuvent pas prendre d’hormones et sont insuffisamment soulagées par les autres méthodes, il existe depuis peu la possibilité de stimuler la muqueuse au laser vaginal (laser Mona Lisa). Les séances sont onéreuses (300 € ou plus), mais leur efficacité est remarquable si l’indication est bien posée.
  • Les plantes pour apaiser les irritations :
    • L’aloe vera, anti-inflammatoire et hydratant, se retrouve dans de nombreuses préparations.
    • L’huile de millepertuis, peut être utilisée en application locale, matin et soir. « Elle est nourrissante, cicatrisante, anti-inflammatoire antalgique, antibactérienne, antimycosique et antivirale ».
    • L’acide hyaluronique : Cette molécule existe naturellement dans le derme et dans l’épiderme. Elle se gorge d’eau et préserve les tissus contre l’assèchement. Les crèmes et ovules à l’acide hyaluronique sont suffisants pour les petites sécheresses vaginales. Elles regonflent la muqueuse et lui redonnent de la souplesse.  « Certaines études montrent qu’au bout d’un certain temps, l’acide hyaluronique conduit à une réépithélisation de la muqueuse ». Autrement dit, le simple fait d’hydrater favorise une petite repousse de la muqueuse.  

Prévention et conseils

Pour prévenir la sécheresse vaginale, il est important d’avoir une bonne hygiène locale mais pas trop fréquente, et de ne pas utiliser des molécules trop agressives. L’alcool, le tabac et autres substances doivent être évités, et le port de sous-vêtements en matière non agressive comme le coton est préconisé. Il faut également avoir une excellente hygiène de vie afin de chasser le stress de son quotidien. Les rapports sexuels doivent aussi se faire après une bonne lubrification du vagin, soit naturelle, soit à l’aide de lubrifiants.

Conseils hygiène INTIME

Quels sont les conseils à donner pour une bonne hygiène ?

Avant tout chose, il faut savoir que le vagin est auto-nettoyant et n’a pas besoin d’être nettoyé de l’intérieur. Les douches vaginales sont donc proscrites mais sont heureusement de moins en moins pratiquées. La toilette externe reste cependant indispensable et influence fortement l’équilibre du microbiote urogénital. En effet, le réservoir des lactobacilles, garants de la bonne santé du vagin, se situe au niveau du rectum. En cas de diminution des lactobacilles vaginaux, les lactobacilles se déplacent via la peau du périnée du rectum vers le vagin. Si des antiseptiques sont utilisés quotidiennement ou lors d’épisodes infectieux, il y a un fort risque de diminution de la colonisation vaginale physiologique entraînant un risque de pérennisation d’infections. En outre, le déplacement des lactobacilles est facilité par le film hydro-lipidique situé à la surface des téguments. Les toilettes trop fréquentes à l’eau ou avec des savons et gels douches « trop décapants » endommagent ce film hydrolipidique endogène et entraînent une sécheresse des muqueuses.

Quand parle-t ’on d’une hygiène non correcte ?

Une par jour suffit, à condition de bien rincer et de bien sécher cette zone. Il faut mettre en garde les femmes se lavant après chaque miction ou après le passage à la selle, car le nombre trop important de lavages provoque à la longue un effet délétère. Pour une hygiène optimale, il faut éviter la toilette avec des produits inadaptés comme les gels douche ou les savons classiques, de type savon de Marseille, trop décapants et asséchants. Il faut rappeler que cette zone est spécifique, sensible, fragile. Le produit d’hygiène intime devra donc respecter l’hydratation naturelle d’une part et le microbiote local d’autre part. Ainsi les produits hydratants et surgraissants sont particulièrement adaptés à cette zone anatomique. Une bonne hygiène s’apprend dès le plus jeune âge chez la petite fille qui peut imiter sa maman en utilisant les mêmes produits qu’elle.

L'auteur :

Article écrit par Camille Tallet, sage-femme et ostéopathe, spécialisée dans les douleurs gynécologiques. Elle est présidente de l’association “Périnée Bien-aimé“, qui regroupe des professionnels de santé pour faire connaître les douleurs vulvaires et leurs traitements.

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