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Comment mieux appréhender son cycle féminin naturellement ?

” CÉLINE, NATUROPATHE SPÉCIALISÉE DANS LA SANTÉ FÉMININE ET LES PROBLÉMATIQUES LIÉES AUX DÉSÉQUILIBRES HORMONAUX, NOUS PARLE DES SOLUTIONS NATURELLES POUR MIEUX APPRÉHENDER SON CYCLE, ET DE L’IMPORTANCE DE PRENDRE SOIN DE SOI. UN ÉCHANGE ENRICHISSANT ET MOTIVANT ! “

Caroline : Bonjour, Merci beaucoup d’avoir accepté de participer à notre podcast Women Body Ecology. Je te remercie parce que tu es vraiment pile poil au cœur de notre sujet, à savoir notamment l’accompagnement sur la gestion des cycles féminins à travers ton expérience de praticienne naturopathe.  Tu concoctes de nombreux programmes adaptés pour des femmes, notamment en période de ménopause. Comme tu es vraiment experte de ça, ça va être hyper intéressant pour nous de discuter avec toi de la manière dont les femmes peuvent apprendre à reprendre la main sur leur cycle. Donc, finalement, de la puberté à la ménopause; et que tu nous en dises un peu plus sur ton expérience et ton profil. 

Céline : Avec grand plaisir, merci pour cette invitation. 

Caroline : Je te laisse te présenter rapidement : ce que tu fais, ce que tu es en train de préparer et ton expérience. Et puis après, on va rentrer dans le vif du sujet. 

Céline : Alors, je m’appelle Céline Hovette,je suis praticienne naturopathe, consultante en nutrition et conseillère en aromathérapie et je suis spécialisée en santé féminine et plus particulièrement dans le bien être féminin et les problématiques hormonales. J’accompagne les femmes qui ont des problématiques liées, par exemple au cycle menstruel, à l’endométriose, au SOPK ou encore, effectivement, à la préménopause et la ménopause. En quelque sorte, j’aide ces femmes à retrouver leur équilibre par des moyens naturels. Pour cela, je vais utiliser différentes techniques dont l’alimentation, la nutrition. Bien sûr, c’est un des premiers piliers et on aura sans doute l’occasion d’en reparler; mais aussi la phyto aromathérapie, les techniques de gestion du stress. Je vais accompagner ces personnes, soit à travers des consultations individuelles, mais aussi et surtout désormais,via des programmes puisque je suis de plus en plus sollicitée et surtout, je me suis aperçue que les programmes en ligne, et notamment le fait de créer une communauté autour d’un sujet,c’est très puissant pour obtenir des résultats. Et donc, voilà, ces programmes mêlent à la fois des contenus éducatifs, des conseils personnalisés, des lives durant lesquels je réponds aux questions et encore une fois, toute cette communauté permet des échanges et est très puissante autour de tous ces sujets. 

Caroline : Tout à fait. Et je te rejoins là dessus. C’est vrai que les communautés, on a l’impression que c’est en ébullition autour du bien être féminin parce qu’il me semble que c’est une problématique qui a vraiment été laissée de côté, trop tabou sur plein d’aspects. Il y a une sorte de réveil, de prise de conscience de tout ça qui est assez récente. Alors j’avais une question par rapport à ça. Justement, on constate différents mouvements de fond quand on regarde les statistiques. Il y a une statistique qui, notamment, m’a vraiment fait prendre conscience de l’ampleur du phénomène. Aujourd’hui, il y aurait moins de 35% des femmes en âge de procréer qui prendraient, par exemple, une pilule contraceptive. On sait bien que depuis 2012, la consommation de traitement hormonal substitutif s’est effondrée. Est ce que toi, tu as beaucoup de femmes qui viennent te voir et qui souhaitent reprendre en main leur cycle avec des moyens plus naturels? 

Céline : Alors, c’est effectivement une vraie tendance “de fond” qui a commencé à émerger il y a à peu près 5 ou 6 ans en France et qui se poursuit. On le voit aussi sur le traitement hormonal substitutif de la ménopause. Et effectivement, les femmes sont dans une approche de mieux-être, un retour au naturel. Et surtout, il y a eu beaucoup d’informations qui ont été données sur les effets secondaires de ces traitements qui, certes, sont efficaces dans certains objectifs bien précis, mais qui, à long terme et chez certaines femmes qui ne supportent pas ces traitements, peuvent vraiment entraîner des grosses problématiques pour la pilule. Je pense notamment aux problématiques de dépression, de baisse de libido. On a vraiment des femmes qui perdent “des années de vie” à cause de la pilule. Et c’est vrai que quand on a tout essayé et qu’on se rend compte que c’est en arrêtant la pilule contraceptive que tous ces problèmes s’envolent et que l’on va mieux, ça fait vraiment réfléchir. Je ne suis pas en train de dire qu’il ne faut plus prendre la pilule contraceptive mais ce qui est important, c’est qu’il y a certaines femmes qui ne la supportent pas ou qui, à un moment donné de leur vie, ne vont plus la supporter. Donc, il faut avoir conscience de ça. D’autant plus que la pilule contraceptive, par exemple, peut entraîner effectivement des carences, notamment en vitamine B6 ou en magnésium. Or,ce sont des nutriments qui sont essentiels à l’équilibre hormonal. Ces carences vont créer, à titre d’exemple, des problématiques au niveau de la thyroïde ou encore du métabolisme de l’insuline.  C’est vrai que souvent, on ne pense pas forcément à ces effets secondaires qui peuvent être entraînés par ce type de traitement. 

Caroline : Tout à fait,je te rejoins sur le fait que le but n’est pas du tout de stigmatiser tout ce qui est hormones de synthèse ou même hormones bio identiques, parce qu’ en plus, les traitements s’améliorent et sont de plus en plus naturels. Mais je pense qu’il y a un mouvement de fond qui est plus de vouloir au moins comprendre comment ça se passe, ça veut dire un vrai cycle, avec une vraie ovulation, comprendre ce qui se passe dans notre corps à un moment et comprendre à quel point, tu le disais très bien le psychisme et la qualité de vie sont interdépendants de notre équilibre hormonal. Et effectivement, il y a des statistiques qui font froid dans le dos. Je voyais même qu’on a 20 fois plus de chances de se faire diagnostiquer une dépression en période de préménopause que n’importe quand dans sa vie. Et donc, si on n’arrive pas à prendre du recul sur ces changements métaboliques et à mieux comprendre comment on fonctionne : les solutions seront un peu “mauvaises” puisqu’on n’aura pas essayé de reprendre un petit peu son corps en main. C’est là où l’accompagnement a tout son sens. Parce que, je pense, en interrogeant beaucoup de femmes et par notre expérience, qu’on a eu tendance à beaucoup déléguer notre fonctionnement hormonal à la pilule ou d’autres choses. En tout cas, être un peu déconnectées de nos cycles. Et donc, j’ai l’impression que la naturopathie accompagne beaucoup les femmes à mieux comprendre leur corps pour commencer. 

Céline : Tout à fait et c’est vrai que le système endocrinien, ça a fait peur pendant longtemps aux femmes et même à d’autres praticiens de bien être. Et là, on sent qu’il y a effectivement une prise de conscience. Et je pense que la première clef pour reprendre son bien être et sa santé en main, c’est aussi de savoir comment fonctionne notre corps et notamment en tant que femmes : comprendre notre nature cyclique et aussi comment il fonctionne selon les différentes étapes de la vie de la femme : si on passe par une grossesse, le post-partum, la pré ménopause, la ménopause… Il faut prendre conscience de ses propres rythmes, ses propres besoins, son niveau d’énergie aussi, qui va varier à la fois en fonction du cycle et “en fonction des étapes de la vie de la femme.” Et ça, c’est très, très important parce qu’ il faut savoir que les femmes n’ont jamais été aussi stressées qu’à l’époque qu’on est en train de vivre. On ne peut pas être tout le temps à fond et il faut savoir reconnaître qu’à certains moments du cycle, on a une baisse d’énergie. On a envie de se recentrer sur soi, de prendre du temps pour soi. Et ça, c’est totalement normal! Et la société peut nous faire croire que non : il faut être à fond tout le temps, il faut être investie dans son couple, ses enfants, son travail. Aussi, le vrai souci des femmes, si je peux me permettre ici, c’est que l’on est rarement aussi bienveillante avec soi, qu’on l’est avec les autres. 

Caroline : Tout à fait. Ce décentrement des femmes, c’est très connu !

Céline : C’est ça. C’est assez incroyable parce qu’on fait passer les autres avant soi. Donc, les enfants, le mari, le travail, les amis, on garde pour soi uniquement ce que j’appelle “les miettes de notre temps”. Pourtant, la personne la plus importante de notre vie, encore une fois, c’est nous. Et tout ce petit monde a besoin de nous au top de notre forme, de notre potentiel. Et c’est vrai que si on donne toute son énergie et son attention aux autres, il ne va rien rester pour nous.Or, c’est très important de, si on veut prendre soin de sa famille, d’être heureux, d’avoir une carrière épanouissante, prendre soin de nous pour pouvoir donner aux autres. Il faut donc apprendre effectivement à mieux se connaître : le fonctionnement de ses cycles, le fonctionnement de son rythme d’énergie… pour pouvoir adapter une hygiène de vie qui soutienne effectivement notre santé, notre bien-être à long terme. Et pas juste faire “de l’anti symptomatique” comme on a souvent tendance à le faire.

Caroline : Oui c’est cela, entrer en résistance contre des choses simples.

Céline : Tout à fait !

Caroline : Il y a quelque chose de très intéressant dans ce que tu dis. Il faut aussi prendre du recul. Donc effectivement, d’une part sur son fonctionnement cyclique, qui est de toute façon physiologique, et d’autre part aussi sur un biais culturel qui invite les femmes à être beaucoup dans l’hyperactivité, à tout gérer. Alors que, finalement, à chaque phase de ces cycles, que ce soit des cycles menstruels ou l’après ménopause ou la ménopause, il y a toujours des aspects négatifs comme positifs. Ces phases où l’on peut être aussi un peu plus fatigué, un peu plus irritable, c’est aussi des phases qui sont valorisées,(ce que je trouve très amusant) dans certaines tribus comme étant des phases de beaucoup plus grande réceptivité et empathie à l’autre. Donc, il y a vraiment des mélanges. On a tendance à toujours voir le côté négatif parce qu’on le voit sous un biais d’hyperactivité. Il faut savoir qu’à chaque phase, il y a aussi des aspects positifs et qu’effectivement, il faut en avoir conscience pour pouvoir bien les utiliser aussi. Et qu’est ce que tu penses,toi qui es amenée à rencontrer beaucoup de monde dans ces cas là ? Quels sont tes premiers conseils ? Tes plantes ? Tes conseils alimentaires ou physiques qui reviennent le plus souvent et qui ont le plus d’effets pour ces différentes phases? Est ce que tu as quelques conseils d’ordre général qui conviennent à la plupart des femmes ? 

Céline : C’est vrai que souvent, j’individualise à chaque fois “mes protocoles” si je peux utiliser ce terme. Mais, il y a quand même des grandes lignes directrices qui sont très importantes à suivre. Déjà, le premier pilier, c’est l’alimentation. Je crois qu’il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir de l’alimentation. Je le répète sans arrêt : “on est ce qu’on mange”, mais on est surtout ce qu’on digère. Il y a donc à la fois le contenu de l’assiette, mais également l’optimisation du système digestif qui sont deux composantes essentielles dans l’alimentation. Il faut savoir que l’alimentation joue sur la réduction des douleurs menstruelles, elle joue sur l’humeur,sur l’énergie, donc c’est vraiment important d’avoir une bonne assiette. Et puis, même quand elle est bien équilibrée, c’est toujours bien de l’adapter encore plus en fonction, par exemple, des phases du cycle. C’est vraiment important et valable pour toutes. Ensuite, il y a un sujet aussi qui me tient à cœur et vous en avez déjà parlé sur cette chaîne de podcast, c’est cette “épidémie de perturbateurs endocriniens” dans laquelle on baigne qui occasionne notamment des pubertés précoces chez les jeunes filles, des symptômes prémenstruels accentués, des tableaux parfois très, très compliqués à prendre en charge ou encore des ménopauses difficiles à gérer. C’est cette dominance en d’œstrogènes qui se met en place avec ces perturbateurs endocriniens qui vont mimer l’action des œstrogènes et qui vont donc augmenter ces taux circulant dans notre corps. Et donc,c’est important de limiter cette exposition en essayant d’avoir une alimentation bio, en essayant d’avoir des routines de soins exempt de tous ces produits nocifs. C’est aussi valable pour les produits ménagers, l’ameublement. Et il y a aussi le stress qui va être un perturbateur majeur puisque le cortisol, qui est l’une des hormones du stress, va venir interférer avec la production de la progestérone et donc va aussi contribuer à un climat de dominance en œstrogène. Donc, c’est vraiment les trois piliers. 

Caroline : C’est un phénomène qui est trop peu connu. Est ce que tu peux nous en dire les principaux symptômes ? Parce que c’est vrai que souvent, les gens ne connaissent pas la dominance oestrogénique alors qu’on estime qu’il y a quasiment plus de 50% des femmes qui sont atteintes de dominance oestrogénique. Il y a des femmes en âge de procréer, mais ça peut même arriver effectivement en pré ménopause ou après. Quels sont les principaux symptômes, selon toi, qui permettent d’identifier ce phénomène ? 

Céline : Alors, il y en a beaucoup. On va avoir tout ce qui “prolifératif” c’est-à -dire les douleurs dans les seins, les seins qui gonflent, ou encore les mastoses. On va avoir aussi des règles hyper abondantes ou encore les fibromes. Donc ça, c’est “les premiers signes.” Ensuite, on va avoir tout ce qui est maux de tête, les symptômes de fatigue, de dépression, d’anxiété, les sautes d’humeur, tout ce qui va être troubles du sommeil. Voilà, il y a une cinquantaine de signes, mais on va dire qu’on a énuméré les principaux. Il faut bien se rendre compte que les œstrogènes et la progestérone ont des effets antagonistes et normalement, les effets de l’une est contrecarré par les effets de l’autre. Et quand, effectivement, pour les raisons que je viens d’évoquer, il y a trop d’oestrogènes en circulation, ça veut dire qu’il n’y a pas assez de progestérone pour contrebalancer les effets des œstrogènes. Comme les oestrogènes sont des hormones prolifératives, cela va donner lieu à tout ce que j’ai décrit auparavant. C’est donc aussi pour ça que, grâce à certaines mesures qu’on peut mettre en place, on peut essayer de baisser “ce climat oestrogénique” et de booster un petit peu celui de la progestérone pour rééquilibrer les choses. Mais c’est vrai que tout ça : ces pubertés précoces, ces symptômes du SPM et de la ménopause, on se rend compte qu’ il y a une évolution par rapport à notre degré d’industrialisation puisque ce sont des choses qu’on ne constate pas dans des sociétés qui sont moins industrialisées que nous, par exemple. 

Caroline : Complètement. C’est dans les pays justement les plus matures et souvent d’ailleurs dans les populations les plus favorisées que se constatent notamment les pubertés précoces. Tu as complètement raison et c’est vraiment un signe d’exposition. Juste une petite parenthèse, parce que ça rentre vraiment dans le sujet : on estime qu’au niveau des plastiques notamment,80% des plastiques des perturbateurs endocriniens seraient des xénoestrogènes donc spécifiquement des molécules qui imitent les oestrogènes. Ensuite,tu parlais des douleurs mammaires et je sais que l’une des principales prises en compte des symptômes très typiques de la dominance oestrogénique, ce sont notamment des crèmes à base de progestérone ou de précurseurs de progestérone. Et le stress, comme tu dis, est l’ennemi majeur numéro 1 de la dominance oestrogénique puisqu’il va lui-même renforcer cette dominance. Donc, est-ce que tu as aussi des conseils alimentaires, notamment pour faire baisser cette dominance oestrogénique ? 

Céline : Ça va être de consommer un maximum de produits bio. Bon ça va être un peu compliqué de trouver de la bonne viande bio mais c’est vrai que là où il y a effectivement des antibiotiques, des facteurs de croissance, ça va contribuer à bâtir, à renforcer ce phénomène. Donc, essayer de manger un maximum de fruits et légumes de qualité biologique, de remplacer tout ce qui va être “blanc” au niveau des glucides par des céréales plutôt complètes, semi-complètes. Éviter évidemment tout ce qui est industrialisé, transformé, puisque là on a des additifs alimentaires, des exhausteurs de goût… Ces molécules sont testées les unes indépendamment des autres mais en effet cocktail dans les listes à rallonge, c’est beaucoup plus compliqué. Et concernant les soins, la liste est encore plus longue et une femme utilise en moyenne 15 produits par jour dans les routines de soin beauté donc quand on additionne les ingrédients,c’est vraiment très, très compliqué de savoir à long terme quel va être l’effet de tout ça. Après, en terme d’alimentation, c’est vraiment important d’avoir une alimentation de type méditerranéenne, la plus naturelle possible, la plus brute et la moins transformée possible. 

Caroline : Tout à fait. Éviter les produits laitiers qui sont très souvent riches en hormones, même pour les produits bio.  Et l’exercice physique permet de contribuer plus rapidement à retrouver un bon équilibre hormonal. Est ce que tu vas souvent sur ce type de conseils ? Par quoi tu commences en général quand tu reçois tes clientes?

Céline : Alors quand je reçois une femme en consultation, déjà, je vais accueillir sa demande, savoir pourquoi elle vient me consulter? Quels sont ses objectifs car c’est très important de formuler des objectifs qui soient clairs à la fois pour elle et à la fois pour moi, pour bien répondre à sa demande. Ensuite, on va passer par une enquête du style de vie dont une enquête alimentaire pour voir un petit peu où ça peut pécher et où ce qu’on va pouvoir rééquilibrer. On passe en revue tout le style de vie, toute l’alimentation et effectivement, l’activité physique, c’est un pilier qui est très important, dont je parle aussi systématiquement en essayant d’encourager cette pratique. Alors, je l’encourage,à plusieurs titres puisqu’elle est bénéfique parce qu’on va créer des endorphines, donc c’est bon pour le moral et pour l’humeur. Chez certaines personnes, ça va contribuer à améliorer la sensibilité des cellules à l’action de l’insuline donc quand on a des problématiques, soit de poids, soit d’amélioration de sa condition physique, ce n’est pas négligeable. Mais aussi, à la pré ménopause et la ménopause puisque, à cette période de la vie, on va dire qu’une activité physique ça doit faire partie de l’hygiène de vie. Mais aussi pour éviter, par exemple, l’ostéoporose, ce genre de désagréments qu’on peut aussi avoir au moment de la préménopause ou de la ménopause, donc l’activité physique est un pilier important. D’autant plus qu’on est de plus en plus sédentaire. Et donc, c’est important de remettre ça au milieu de l’hygiène de vie.

Caroline : C’est vrai et puis on a eu tendance à dire justement et pendant des années quand il y avait de l’ostéoporose, ou même des problèmes de maux de dos de ne pas bouger par exemple. Et maintenant, on vient de se rendre compte à quel point il faut toujours rester actif, même pour les maux de dos et l’ostéoporose. Des micro chocs aux os, c’est ça qui va vraiment venir renforcer les os. Donc, pour entretenir son corps, il faut bouger, il faut avoir des micro chocs, il faut le mettre en mouvement. Et justement, même quand il y a des douleurs et des choses comme ça, quand ce n’est pas dans l’articulaire, on se rend compte qu’il vaut mieux bouger parfois. Après, c’est toujours votre médecin qui vous dira de rester immobile s’ il le faut, en attendant qu’une douleur passe par exemple. 

Céline : C’est totalement vrai parce que le corps, il est fait pour bouger. Il faut bien se rendre compte qu’à l’époque de la Préhistoire, on devait parcourir des kilomètres pour aller chasser notre nourriture en effectuant des mouvements. Et c’est vrai qu’aujourd’hui, on souffre non seulement de mal manger, trop manger, mais aussi de ne pas assez bouger. Et quand le corps ne fonctionne pas et ne bouge pas, et bien il rouille ! C’est aussi pour ça que, quelque part, j’aime bien utiliser cette image-là : on a une belle mécanique, mais si elle ne tourne pas régulièrement, elle rouille. C’est exactement pareil avec cette “épidémie” de douleur, de mal de dos; c’est qu’on ne bouge pas assez et tu as totalement raison de dire qu’effectivement, le meilleur remède à tout ça, ce n’est surtout pas de rester immobile parce que ça va ne faire qu’empirer les choses ! Mais c’est justement de se dérouiller et de marcher : même la marche c’est un très bon exercice qui est accessible quasiment à tout le monde. Après, il faut trouver son rythme, sa distance, mais le bienfait procuré est fou  !

Caroline : C’est pourquoi il y a très peu de risques à se mettre, à marcher, à faire de la marche rapide, à prendre l’air, puisque c’est un sport qui entretient beaucoup. C’est très recommandé même pour la mémoire, on retrouve beaucoup de liens entre le mouvement et des phénomènes psychologiques et de mémorisation neurologique. Et finalement, comme tu dis, la marche, c’est la première chose par laquelle commencer. Alors, on peut se faire mal et commencer par une activité un peu plus traumatisante pour le corps, comme du jogging mais il faut vraiment réintégrer la marche dans la routine quotidienne pour un départ.  Alors, quelles sont tes plantes favorites si tu en as ? Si tu as des choses que tu as tendance à recommander ? Si, pour ce genre de cas de dominance oestrogénique, tu as des choses à nous conseiller ? 

Céline : Alors, tout dépend toujours des antécédents parce qu’il y a certains antécédents qu’il faut prendre en compte. L’idée est effectivement d’utiliser des plantes qui vont baisser “le climat oestrogénique” en renforçant le climat de la progestérone. Ça va être par exemple le cas de l’achillée ou encore l’alchémille. Chez les femmes au moment de la ménopause, j’aime beaucoup l’actée à grappes noires qui fonctionne très bien, mais encore une fois, moi, j’aime vraiment individualiser en fonction des symptômes, des problématiques et des antécédents de la personne.C’est vraiment ça qui est intéressant, c’est que finalement, chaque personne est différente et ne va pas forcément réagir de la même façon à certaines plantes. Par contre, il y a une plante que j’utilise avec pas mal de précautions et je sais que des fois je me sens un peu seule sur ce sujet; c’est le gattilier. Je le vois dans énormément de compléments alimentaires. Or, le gattilier, de ce qu’on en sait aujourd’hui, c’est quand même une plante qui agit sur l’hypophyse et donc ce n’est pas neutre. En fait, c’est exactement le même moyen d’action que la pilule contraceptive et je vois beaucoup de femmes qui prennent ça en première intention, alors que pour moi, il faut la prendre plutôt en dernière intention. 

Caroline: Et sous surveillance ! En plante libre sans contre indication, on trouve ça dangereux.En tout cas, à éviter en première intention. 

Céline : Tout à fait. Ou bien à prendre avec un bilan qui nous donne un rapport LH FSH pour voir un peu ce qu’il en est. Mais je suis toujours assez effarée de voir cette plante toujours citée en première intention ou utilisée dans énormément de compléments alimentaires, alors que pour moi, elle est loin d’être neutre, en tout cas anodine.  Alors qu’on a déjà d’autres plantes comme l’achillée,l’alchémille qui peuvent être déjà très intéressantes. Après moi, j’aime bien aussi utiliser les bourgeons de plantes, ce qu’on appelle la gemmothérapie. Pour moi, c’est une forme qui est très efficace également avec les tisanes qui démontre son efficacité dès lors qu’on infuse bien le bon grammage de plantes, qu’on prend bien trois à quatre tasses par jour. Mais voilà, en tout cas, ce qui est certain, c’est qu’il y a énormément de solutions naturelles avant d’en arriver, effectivement, peut-être à une solution médicamenteuse. Là encore, je ne suis pas en train de dire qu’il faut tout arrêter et qu’il ne faut surtout pas prendre de médicaments. Ce que je veux dire, c’est que quand on a une problématique hormonale ou un problème chronique, il y a un certain nombre de piliers à mettre en œuvre dans un certain ordre. Le souci, c’est qu’on s’intéresse toujours à l’alimentation en dernier, quand on a tout essayé, alors que ça devrait être le premier pilier. 

Caroline : C’est plein de bon sens ce que tu dis : même le meilleur complément alimentaire, si on ne change pas son alimentation, ou en tout cas si on fait n’importe quoi d’un point de vue alimentaire, ne fonctionnera jamais. Et tu as raison de rappeler qu’on est toutes biochimiquement différentes donc, ce n’est pas parce qu’un complément alimentaire ou une plante marche très bien sur la voisine qu’il marchera sur soi. C’est donc très important de les prendre un à un et de ne pas cumuler, sauf justement en étant accompagnées par une naturopathe ou un médecin. Il faut se faire conseiller quand on en vient à cumuler plusieurs choses, on ne peut pas faire soi-même sa petite cuisine, sinon on ne verra même pas ce qui nous convient ou non. Ça, c’est important de le dire. 

Céline : C’est vrai ! Moi, je vois aussi des femmes qui passent comme ça d’un complément alimentaire à l’autre ou elles viennent me voir en disant “j’ai vu untel qui a pris ça et moi ça n’a pas fonctionné”.Oui, mais est ce que vous vous êtes laissé le temps? Parce que c’est ça en fait, c’est que les solutions naturelles fonctionnent mais il faut aussi se laisser du temps ! Ça n’est pas comme l’allopathie où on prend un médicament et ça agit tout de suite sur le symptôme. Quand on cherche la cause profonde de ces problématiques, ça suppose de remettre en cause son hygiène de vie. Déjà, c’est loin d’être confortable et cela nécessite quand même pas mal d’engagement et de motivation. Et puis, il faut se laisser au moins trois, quatre mois puisqu’au niveau du cycle, on sait que c’est à peu près la durée de maturation des follicules donc pour qu’il y ait vraiment un impact, il faut au moins se laisser trois mois pour observer des premiers résultats. C’est aussi toute une échelle de temps à revoir dans cette société où on a des objectifs à court terme, on veut tout de manière instantanée. La naturopathie ça réapprend aussi la patience et à se remettre à un rythme plus cool. 

Caroline : Oui, je suis complètement d’accord avec toi et effectivement, en alimentaire, on peut changer des choses en fonction de son cycle. Mais,les vrais changements de fond pour que les plantes fassent effet, pour que l’on voit quelque chose, et même, d’un point de vue exercice physique, comme tu dis c’est au moins trois mois. Pour voir des changements de fond, c’est important de prendre le temps puisque finalement, d’un point de vue physiologique, c’est comme ça que ça se passe. Les cycles sont longs ! Il faut se reconnecter à ses cycles longs. Merci beaucoup pour tous ces supers conseils, je pense qu’il y a beaucoup de choses à piocher et sûrement beaucoup de choses que les femmes vont apprendre. Est ce que tu as un petit mantra que tu dis à tes clients pour justement les aider dans cette démarche, comme tu disais, qui est finalement plus longue que la médecine traditionnelle, mais en même temps tellement plus saine ? Et je pense qu’une fois qu’on l’a acquis, c’est pour la vie et ça permet de vraiment mieux connaître son corps et mieux maîtriser sa qualité de vie. Qu’est ce que tu peux leur dire à ces femmes là pour les encourager à prendre leur santé en main? Est ce que tu as un petit mantra ou un petit mot de la fin par rapport à ça? 

Céline : Alors je dirais que quand on fait ce qu’il faut, on n’est plus obligé de tout surveiller parce que c’est souvent ce qui revient, c’est de se dire “je vais être obligé de faire attention”. Oui, pendant un temps mais l’idée, c’est que quand on développe une bonne habitude au final, ça va venir vous simplifier la vie dans le sens où vous allez vous choisir une habitude pour obtenir un objectif. Et si on se discipline un petit peu au départ pour acquérir ces bonnes habitudes, derrière, ça va être intégré au mode de vie et donc, évidemment, on va faire ce qu’il faut et donc on aura plus besoin de se surveiller ou en tout cas, d’être toujours dans la résistance. Et ça, c’est vraiment important de le comprendre. Ce n’est pas comme un régime. Quand Véronique Pires  dit que les régimes ne fonctionnent pas, elle a tout à fait raison! Dans le sens où, déjà le mot régime a une connotation négative, une connotation de privation. Ce qu’il faut travailler, c’est une hygiène de vie et de nouvelles habitudes alimentaires parce qu’une fois que ça va être une habitude, ce sera tellement intégré et tellement naturel qu’il n’y aura plus de “dérapage”. Et donc, il faut se dire : il y a une problématique, vous avez envie d’agir avec des moyens naturels.  OK, maintenant, c’est quoi votre objectif ? Où est-ce que vous voulez être dans trois mois ? Où est-ce que vous voulez en être avec tous ces problèmes qui vous pourrissent aujourd’hui la vie? Et de vous dire voilà, je vais faire ce qu’il faut. Et puis je vais tenir ça à long terme pour qu’effectivement ce problème ne revienne pas. Et ça fonctionne ! Le truc,c’est que si vous vous laissez du temps, que vous vous faites accompagner et que vous êtes bienveillantes avec vous même: ça va bien se passer et en général, on a quand même des résultats qui sont assez surprenants. Moi j’avoue que des fois, j’ai des résultats assez fous à quel point c’est efficace. 

Caroline : On a vu des femmes repousser des opérations de fibromes,moi j’ai des tonnes d’exemples en ayant échangé avec des experts qui sont proprement hallucinants ! Même des insuffisances ovariennes prématurées sont décalées dans le temps. En fait, c’est ça qui est fou ! C’est qu’on se rend compte à quel point le corps est absolument plein de ressources et qu’il faut apprendre à savoir les utiliser. Et finalement, il y a plein de choses qu’on croit s’accorder comme étant des plaisirs simples et rapides, comme une sucrerie au moment où il ne faut pas. Alors qu’en fait, en changeant nos habitudes,et en en prenant des plus saines, tout aussi gourmandes comme modifier quelques ingrédients dans une recette de gâteau : remplacer le beurre par la purée d’amandes complètes, remplacer du lait et du sucre par du jus de betterave, on peut tenir sur du très long terme. Enfin, il y a plein d’astuces aujourd’hui, il y a pleins de comptes et de blogs qui fourmillent de bonnes idées et en fait, on se rend compte que c’est tout bête. C’est une habitude à prendre comme tu dis. Une habitude à prendre, c’est deux semaines, c’est pas forcément plus compliqué, c’est pas forcément moins gourmand : c’est juste une nouvelle habitude. Je pense que c’est vraiment important de le dire : on ne vit pas dans un monde parallèle, c’est juste qu’on prend des nouvelles habitudes plus saines et qu’on est plus à l’écoute de son corps. Et finalement, ça va vite. 

Et bien écoute, un grand merci. J’espère que tu vas motiver beaucoup de femmes qui peuvent avoir des problèmes à ce moment-là à mieux comprendre ce qui se passe dans leur corps et notamment à apprendre un peu plus sur leurs corps et avoir conscience de leur cycle. Je te remercie beaucoup pour cet échange. Et puis,à très bientôt, j’espère.

Céline : Merci à toi, Caroline. A bientôt !

Caroline : Au revoir Céline !

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