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Qu’est-ce que la dominance oestrogénique ?

Découvrez la dominance oestrogénique, son fonctionnement, ses causes et les solutions adaptées.
SOMMAIRE :

Dominance œstrogénique et détoxification hormonale

Lorsque l’on évoque les dérèglements hormonaux chez la femme,  la liste est longue…

Mais la dominance œstrogénique est sans doutes l’un des dérèglements hormonaux les plus fréquents actuellement, de l’avis de tous les spécialistes que nous avons rencontrés !

On estime que près de 70% des femmes passent par une phase de dominance oestrogénique (Excès d’œstrogènes par rapport à la progestérone).

Bien-être femme

Ce dérèglement hormonal qui diminue la qualité de vie des femmes  n’est pas simple à identifier tant il comporte de symptômes qui pourraient être attribués à d’autres déséquilibres hormonaux (prise de poids, baisse de la libido, douleurs mammaires, syndromes pré menstruels plus marqués …pour n’en citer que quelques uns).
Les causes sont bien souvent liées à nos modes de vie et à notre environnement.

Miyé s’est penché sur la question afin de vous aider à mieux comprendre la dominance œstrogénique, son fonctionnement, ses causes et les solutions – comme la détoxification hormonale – que vous pouvez mettre en place pour améliorer votre équilibre hormonal.

En quoi consiste la dominance œstrogénique ?

Le mot « œstrogène » vient du latin « œstrus » qui signifie « phénomènes liés à l’ovulation » et du suffixe « -gène » qui veut dire « générer ».

L’œstrogène est une hormone naturelle « féminisante », majoritairement produite par l’ovaire mais également en petite quantité par les glandes surrénales, les glandes mammaires, les tissus graisseux (ou encore les testicules chez l’homme).

Les œstrogènes (et notamment l’œstradiol) produits par les ovaires assurent la formation, le maintien et le fonctionnement des organes génitaux et des seins chez la femme. Ils agissent également sur le cerveau (effet sur l’humeur) et sur le cœur (protection du système cardio vasculaire).

Avec la progestérone, les œstrogènes régulent le cycle menstruel de la femme ; Ils modifient la glaire cervicale, sont liés à la libido et à la lubrification vaginale.

A la ménopause, les ovaires deviennent inactifs et ne produisent donc plus d’œstrogènes. Ce mécanisme entraine alors un dérèglement hormonal qui peut être source de sécheresse vaginale, de baisse de la libido ou encore de sautes d’humeurs.

A l’inverse, une femme peut à certains moments de sa vie avoir une trop grande proportion d’œstrogènes par rapport aux autres hormones, on parle alors de dominance œstrogénique.

La dominance œstrogénique, un dérèglement hormonal courant 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la dominance œstrogénique n’est pas forcément synonyme d’un trop plein d’œstrogènes mais plutôt d’une surabondance d’œstrogènes par rapport aux autre hormones, telles que la progestérone (ou la testostérone chez l’homme). Un déficit de progestérone conduit à une dominance oestrogénique.

Avec une perte de la progestérone associée à une mauvaise élimination des œstrogènes, le ratio œstrogène/progestérone n’est alors plus équilibré, c’est ce qu’on appelle la dominance œstrogénique.

Les hommes ne sont pas non plus épargnés par ce phénomène, qui, chez eux se manifeste par une baisse des spermatozoïdes, voir une féminisation et même (de plus en plus) par des cancers du sein, qui concerneraient 1% des hommes !

De plus en plus de femmes (et vous l’aurez donc compris, d’hommes également), souffrent de ce dérèglement hormonal complexe à identifier tant il comporte de symptômes qui pourraient être attribués à d’autres dérèglements hormonaux.

Les manifestations de la dominance œstrogénique

Les principales manifestations de ce dérèglement hormonal chez la femme peuvent se traduire par :

  • Des symptômes prémenstruels plus marqués,
  • Une prise de poids et l’augmentation des cellules graisseuses (notamment au niveau du ventre et des cuisses)
  • Des maux de tête,
  • De la fatigue,
  • Des sautes d’humeur, de l’irritabilité, voire des tendances dépressives,
  • Une diminution de la libido,
  • Une baisse de la fertilité,
  • Des douleurs mammaires
  • De l’acné hormonale de l’adulte,
  • De la rétention d’eau,
  • Une perte de cheveux,
  • Des ballonnements,
  • Des insomnies,
  • Des syndromes de pieds et mains froids,
  • Des problèmes thyroïdiens,
  • Des fibromes
  • Des cancers du sein et des cancers hormono-dépendants

Trop d’œstrogènes peuvent entraîner :

L’excès en oestrogènes, par rapport à la progestérone, peut se traduire par des douleurs à la poitrine, des règles douloureuses, la perte de cheveux et/ou de l’acné hormonale. Tous ces symptômes sont signes de dérèglement hormonal.

Quelles sont les principales causes de la dominance œstrogénique ?

Différents facteurs, souvent cumulés, peuvent provoquer ce déséquilibre hormonal.

Des facteurs aussi bien psychiques, que physiques ou encore environnementaux… comme une alimentation non adaptée, un stress chronique, une exposition trop forte aux perturbateurs endocriniens ou encore la contraception (ou son arrêt) peuvent être à la source de la dominance œstrogénique.

 L’alimentation 

Une alimentation déséquilibrée ou non adaptée peut être à l’origine d’une dominance œstrogénique.

Les carences en protéines et en acides gras entraînent un manque de  « ressources»  pour fabriquer suffisamment d’hormones et notamment de progestérone.
A noter que les vitamines B, le magnésium et les oligo-éléments sont également nécessaires à la fabrication de ces ressources.

Une autre cause de la perturbation hormonale liée à l’alimentation peut être causée par un rythme irrégulier des prises de repas, repas sautés, grignotages … autant de sources de stress pour l’organisme qui induisent une réponse hormonale et une surcharge du foie. Hors le foie étant « l’organe des hormones » son équilibre est particulièrement important.

Une alimentation non adaptée, trop riche, trop grasse,… peut aussi déséquilibrer la flore intestinale et le transit ce qui peut également être un frein à un bon équilibre œstrogénique.

Enfin le surpoids reste à surveiller, les oestrogènes jouent certes un rôle dans la prise de poids mais les cellules graisseuses fabriquent elles aussi des oestrogènes, ce qui peut vite conduire à un vrai cercle vicieux.

Les facteurs environnementaux 

Les perturbateurs endocriniens, pour la plupart des Xéno-oestrogènes  qui imitent nos oestrogènes, sont omniprésents dans notre environnement quotidien. On les trouve dans la plupart des produits à base de plastique, dans les meubles, les textiles, cosmétiques, produits ménagers… On les trouve également dans certains aliments comme les produits laitiers ou dans la viande rouge.

Les perturbateurs endocriniens peuvent agir sur nos hormones en dupant notre organisme de deux façons différentes : en mimant nos hormones (effet Hormon like) et/ou en bloquant notre récepteur hormonal.

Alors, notre corps ne reçoit pas les bonnes informations : dans certains cas il va libérer des hormones alors que cela n’est pas nécessaire ou à l’inverse, en cas de carence d’une hormone il ne va pas forcément le prendre en considération.

Le stress

Le stress chronique, qu’il soit émotionnel, physique ou même chimique entraine une forte augmentation de l’activité des glandes surrénales qui sécrètent alors de grandes quantités de cortisol ; l’hormone du stress.

Pour satisfaire la demande, le corps utilise la progestérone (qui est donc fortement mobilisée) pour fabriquer encore plus de cortisol. Le cortisol devient alors la priorité et toutes les autres hormones sexuelles, menstruelles, digestives, immunitaires, passeront au second plan. A long terme ce besoin supplémentaire en cortisol entraîne en plus du reste, un surmenage des glandes surrénales.

Faire face à la dominance œstrogénique avec la détoxification hormonale ?

On pourrait penser qu’arrêter la pilule, mieux manger, être plus zen ou encore éliminer le plus possible les xéno-oestrogènes de notre environnement seraient de bonnes solutions contre la dominance œstrogénique. Seulement ce n’est pas si simple car les causes de cette dominance sont bien souvent des éléments que nous ne maitrisons pas vraiment et qui font pleinement partie de notre quotidien… De plus le processus d’élimination de ces sources quotidiennes est très long…

Et pourtant les problèmes liés à la dominance oestrogénique sont eux bien présent au quotidien et l’inconfort qu’ils procurent également !

La détoxification hormonale consiste à éliminer naturellement de notre organisme les éléments qui perturbent nos hormones.

Elle comporte 2 grandes phases :
1. Aider le corps à éliminer ce qui lui est néfaste
2. Lui apporter ce dont il a besoin pour bien fonctionner

Les émonctoires, alliés numéro 1 de la détoxification hormonale

Détox hormonale

À travers l’alimentation, l’air que nous respirons, les vêtements que nous portons, les produits que nous utilisons….notre corps absorbe au quotidien de bons éléments… mais aussi des moins bons! Tous ces éléments s’accumulent dans notre corps. En parallèle, nous fabriquons des déchets organiques lors de la digestion ou de la division cellulaire, par exemple.

Ce trop plein d’éléments néfastes et de déchets organiques sont éliminés naturellement par ce que nous appelons les émonctoires, organes spécialisés dans l’élimination des toxines, véritables « portes de sortie » du corps.

La détoxification hormonale va consister entre autres à stimuler et aider ces émonctoires à mieux remplir leur rôle, en réduisant leur charge de travail.

Le foie

Organe des hormones (et des émotions en médecine chinoise…), il neutralise les œstrogènes usés pour les évacuer. Lorsque le foie ne fonctionne pas correctement, les oestrogènes ne sont plus totalement dégradés et ne sont donc plus éliminés de façon optimale. A noter que c’est par la vésicule biliaire, via la bile que sont éliminés les déchets du foie d’où l’importance d’un bon fonctionnement de celle ci.

Les reins

Le rôle des reins est multiple : ils filtrent le sang, assurent l’équilibre hydrique du corps (régulation de l’eau), sécrètent les hormones responsables de la pression artérielle et de la fabrication des globules rouges mais transforment aussi la vitamine D en une hormone utilisable par l’organisme.

L’intestin (et la muqueuse intestinale)

C’est l’intestin qui amène les hormones dégradées vers la sortie. Quand le transit est ralenti, les selles restent en contact plus longtemps avec la muqueuse intestinale. Hors celle ci à la capacité d’absorber les derniers nutriments utiles qui arrivent en fin de digestion. C’est aussi à ce moment la que les œstrogènes usés peuvent repasser dans le sang. Ils ne sont donc pas évacués et on rentre alors dans un cercle vicieux.

Les poumons

Ils apportent l’oxygène nécessaire au sang, évacuent déchets gazeux et  acides gras.

La peau

La peau réagit fortement aux différentes hormones du cycle féminin. Elle produit sueur, sébum et rejette toxines et acides. Mais quand les autres émonctoires sont saturés, elle prend le relais et c’est à ce moment la que peuvent apparaitre des problèmes de peau comme de l’acné ou de l’eczéma.

L’utérus

La femme à la chance de posséder un émonctoire supplémentaire, dit secondaire ; l’utérus qui sert à évacuer les déchets menstruels tous les mois de la vie d’une femme, de la puberté à la ménopause. Si les règles constituent la voie de drainage principale, les sécrétions vaginales dites « pertes blanches » sont également une source d’évacuation efficace.

Pour que l’utérus remplisse correctement son rôle d’émonctoire il faut veiller à avoir une bonne flore vaginale. Rappelons que cette dernière est directement liée à la qualité de la flore intestinale.

Comment mettre en place une détoxification hormonale ? 

Vous l’aurez donc compris, pour aller à l’encontre de la dominance œstrogénique, la détoxification hormonale peut être une solution naturelle efficace.

Pour y parvenir il va donc falloir agir sur plusieurs terrains en même temps : éliminer au mieux les sources des troubles, aider notre corps (via les émonctoires notamment) à éliminer les éléments néfastes, apporter à notre organisme ce dont il a besoin.

Concrètement voici quelques pistes pour vous aider à mettre en place une détoxification hormonale :

Adapter son alimentation 

L’alimentation est souvent en cause dans la dominance œstrogénique. Il faut apprendre à identifier et à distinguer les aliments qui vont vous être nocifs de ceux qui au contraire, vont vous aider.

Jus de détox hormonale

Il conviendra d’éviter ou de limiter le plus possible :

Les aliments transformés comme la caféine, le gras, le sucre,

Les aliments industriels comme les plats préparés, les gâteaux industriels,

Les produits laitiers ou à base de soja non fermenté,

Les viandes transformées, la viande rouge, la charcuterie.

L’alcool et le tabac

Essayez en revanche de consommer plus d’aliments qui contiennent :

  • Des fibres qui permettent d’éliminer plus facilement les œstrogènes qui se trouvent dans la bile: fruits, légumes, céréales complètes,…
  • Des polyphénols, dérivés végétaux qui permettent de réduire le taux d’œstrogène dans le sang ; graines de lin, de chia, de sésame, autres graines parmi les céréales complètes non raffinées comme le blé, l’avoine, le seigle, l’orge, le maïs,…
  • Du souffre qui aide à détoxifier le foie et à dissoudre les œstrogènes : les oignons, l’ail, les jaunes d’œuf, les légumes à feuille verte, les crucifères, les agrumes…

Vous pouvez aussi consommer plus de champignons, de raisin noir, de grenades, de légumes crucifères  (choux, navets, brocolis,…) et boire plus de thé vert, tous réputés pour faire soit baisser les œstrogènes, soit ralentir leur fabrication.

Enfin, certaines vitamines et certains sels minéraux peuvent aider à dissoudre et éliminer l’œstrogène qui se trouve dans votre corps. : Vitamine B6, Vitamine D, probiotiques, zinc, magnésium. (Les fameux ‘ cofacteurs » de l’équilibre hormonal)

Des compléments alimentaires comme [MY] EQUILIBRE FEMININ ou  [MY] ELIXIR DETOX peuvent vous aider à limiter le phénomène de dominance oestrogénique et retrouver un meilleur équilibre hormonal.

Fuir les perturbateurs endocriniens 

Evidement, actuellement la tâche est de plus en plus difficile …on parle même du casse tête des perturbateurs endocriniens puisque ces fameux xéno-oestrogènes sont de plus en plus présents dans notre environnement et que la législation les concernant reste très limitée.

Pour faire la chasse aux perturbateurs endocriniens, il faut apprendre à lire les étiquettes et à trouver des alternatives plus saines à certains produits du quotidien, à opter pour du BIO quand cela est possible et aussi à laisser parler notre bon sens.

Voici quelques pistes pour limiter les perturbateurs endocriniens :

  • Les produits d’entretien et détergents peuvent être efficacement remplacés par du savon de Marseille, du savon noir, du bicarbonate de soude ou encore du vinaigre blanc.
  • Les produits d’hygiène féminine peuvent être remplacés par des culottes menstruelles.
  • Les produits alimentaires peuvent être aujourd’hui achetés sans emballage ou avec des emballages safe ou encore en vrac.
  • Les meubles que vous achetez neufs devraient être aérés avant d’être installés et les vêtements lavés et sélectionnés selon leurs matières, en évitant celles qui nécessitent trop d’apprêt.

Apprendre à se détendre 

Le stress est très délétère pour notre équilibre hormonal. A chacun sa méthode pour réussir à s’apaiser, à passer en mode slow life … yoga pour les unes, pilâtes pour les autres, séance de sophrologie, soins esthétiques, moments entre amies, sortie shopping, promenade dans la forêt, câlins avec ses enfants…nombreuses sont les solutions mais ceci reste quelque chose de très personnel au final car ce qui fonctionnera pour les un(e)s ne fonctionnera pas forcément pour les autres.

Une chose est à retenir cependant, le lien entre stress et sommeil est important et si le sommeil n’est pas de bonne qualité, alors le stress augmente naturellement. Voici quelques pistes pour vous aider à améliorer votre sommeil :

– Calmez le jeu : évitez de boire du café (et tout autre excitant) après l’heure du déjeuner.

– Préférez un livre à la lumière bleue : éteignez vos écrans plusieurs heures avant de vous coucher.

– Exit le jogging du soir : évitez l’activité physique 1h avant le coucher.

– Respirez : faites des exercices de respiration abdominale au moment de vous coucher.

– Méditez : de nombreuses applications avec des méditations guidées gratuites pourront vous accompagner.

75% de notre équilibre hormonal dépend de notre mode de vie !

La dominance œstrogénique comme tant d’autres dérèglements hormonaux, diminue la qualité de vie des femmes au quotidien et les solutions, si elles existent ne sont pas toujours évidentes à mettre en œuvre. C’est pourquoi Miyé a développé une gamme de produits naturels et bio pour les femmes  afin de les aider à faire face aux principaux symptômes des déséquilibres hormonaux.

Voir ou revoir notre live avec Céline Hovette sur la détoxification hormonale :

Vous pouvez la retrouver sur notre page partenaire.

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