Qu’est-ce que dérèglement hormonal ?
Avant de pouvoir gérer efficacement votre déséquilibre hormonal, vous devez comprendre ce qui peut en être la cause. Le plus souvent, ces déséquilibres sont dus à un problème de santé sous-jacent, comme un problème de thyroïde ou le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Les troubles hormonaux peuvent également être liés à des maladies comme le diabète ou des déséquilibres hormonaux entraînés par les troubles alimentaires comme l’anorexie et la boulimie.
Il est également fréquent que les femmes de plus de 45 ans connaissent une diminution des niveaux d’œstrogènes en raison de la ménopause.
En outre, des facteurs liés au mode de vie, tels que le régime alimentaire, le niveau de stress et le manque d’exercice, peuvent contribuer aux problèmes hormonaux.
Les différentes types d’hormones dans le corps
Notre corps sécrètes au travers du système endocrinien. Ce sont les glandes endocrines, à savoir l’hypophyse, la thyroïde, les parathyroïdes, les surrénales et les glandes génitales qui joue ce rôle de sécrétion.différentes types d’hormones qui jouent différents rôle au sein de notre organisme :
- Les hormones sexuelles comme la l’œstrogène et la progestérone, jouant un rôle dans le reproduction et le développement sexuel.
- Les hormones thyroïdiennes : qui servent à réguler le métabolisme.
- Les hormones du stress : comme le cortisol, qui servent à gérer les situations ou contexte stressant, toutefois attention à un taux d’hormone cortisol élevé qui peut induire des répercussions néfaste.
La progestérone : De quoi est-elle responsable ? Et bien de la production des œstrogènes, au cours de la phase du cycle utérin c’est elle qui produit la formation des muqueuses utérine chez la femme. Elle est considérée comme une hormone qui apaise l’organisme. Si ce le processus de métabilisation de cette hormone n’a pas lieu cela peut engendrer des sautes ou variations d’humeurs.
L’œstrogène : Aussi bien que la progestérone, cette hormone sexuelle féminine qui est produite au niveau des ovaire stimule l’organisme et engendre une motivation de manière quotidienne. Elle augmente en général pendant la phase « folliculaire » (la 1ère phase du cycle). En cas de manque de cette hormone le moral peut se trouver au plus bas.
La testostérone : Vous pensiez qu’elle n’était présente que chez les hommes ? Et bien cette hormone sexuelle masculine joue aussi son rôle pour le corps des femme ! Produite aussi par les ovaires elle favorise la croissance des muscles chez la femme et influence de manière significative les taux de masse grasse dans le corps. Participant aussi à une libido saine.
L’ocytocine : Cette fois-ci, l’hormone dont on parle est sécrétée au sein de l’hypothalamus, une partie du cerveau qui gère la production de certaines hormones ainsi que leur régulation. Libérée en forte dose pendant les actes sexuelles. Elle est notamment grandement responsable de notre niveau d’empathie, plus particulièrement lors de la grossesse elle joue un rôle apaisant sur les nourrissons et renforce le lien mère enfant.
Quelles sont les causes du dérèglement hormonal ?
Les troubles hormonaux sont soumis à de nombreux facteurs, de la génétique, au mode de vie (épigénétique) mais aussi par les antécédents médicaux, la sensibilité propre à chacun, et l’exposition à des toxiques (et perturbateurs du sytème endocrinien) à des fenêtres clés de notre vie (tendre enfance, adolescence…).
Parmi les causes racines des déséquilibres hormonaux les plus fréquents, on retrouve :
- Le surpoids et l’inflammation (mauvaise alimentation/ sédentarité)
- Le stress chronique
- La génétique
- L’exposition chronique à des toxiques (Alcool, pesticides, virus, tabac, agents chimiques..)
- L’exposition à des perturbateurs endocriniens
- Manque de sommeil
- La transpiration excessive
- Surconsommation de produits à base de soja
- Mais aussi des pathologies plus lourdes (syndrome de Turner, allergies ou infections fortes..)
- Dominance oestrogénique : augmentation de l’irritabilité, variations d’humeur, variations d’appétit, ou encore douleurs aux seins , règles abondantes, troubles du sommeil
- Fatigue surrénale : brouillard mental, fatigue persistante, baisse de motivation troubles du sommeil.
- Endométriose : tableau de douleurs et de signaux très large ( digestifs, inconfort intime, ventre ballonnés, douleurs..), très bientôt dépistable par tests salivaires.
- Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK): croissance anormale des cheveux et des poils sur le visage, prise de poids, acné hormonale, des saignements utérins anormaux ou l’absence de règles pendant des semaines
- Faible taux d’oestrogènes : baisse de libido, problèmes de fertilité, sautes d’humeur, cycles irréguliers
- Hypothyroïdie ou Hyperthyroïdie: ralentissement ou accélération du métabolisme, perte ou prise de poids et menstruations irrégulières
- Périménopause : (en général entre 44 et 52 ans, 7 ans de symptômes qui varient d’une femme à l’autre), bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, pertes de mémoire, problèmes de brouillard mental, sécheresse intime…
Les principaux dérèglements hormonal chez la femme
- L’hyperoestrogénie : Souvent dû à une surprorduction d’oestrogène en rapport au taux de progestérone. Cela entraîne en général des symptômes comme des règle abondantes, des seins enflés et douloureux, des troubles du sommeil et peut donc impacter la santé de manière globale.
- L’hyperprogestéronémie : À l’inverse, ici le taux de progestérone est plus élevé que celui d’oestrogène, un déséquilibre se créer aussi et entraîne des épisodes d’anxiété, de dépression et de la fatigue chronique, un ralentissement général est ressenti.
Quels sont les principaux symptômes du déséquilibre hormonal ?
Détecté un déséquilibre hormonal n’est pas chose facile tant les symtpômes peuvent être divers et variés. Ils peuvent être de nature physique ou psychologique, pour vous aider à les repérer nous avons lister les principaux symptôme par catégorie :
Troubles des cycles menstruels
En tant que femme l’un des signes qui doit vous alerter et bien entendu une perturbation de vos cycles menstruels. Cette perturbation peut prendre forme de différentes manières :
- Vos règles ont une durée plus longue qu’en temps normal ou plus courte
- Saignements menstruels abondants
- Une absence complète de vos règles peut aussi être un signe
- Un syndrome prémenstruel plus prononcé
- Une sensibilité accrue au niveau des seins
- Trouble de la fertilité
- Possible fibromes utérins
Symptômes physique :
En dehors des cycles menstruels, les signes physique pouvant se manifester sont :
- Une poussée d’acné ou des éruptions cutanée
- Une prise ou perte de poids rapide tandis que vos régime alimentaire reste le même
- Des maux de tête
- Des palpitations ou troubles du rythme cardiaque
- Une infertilité
- Des ballonnements
- Une transpiration excessive
- Diminution de la libido
Symptôme psychologique :
Au niveau psychologique, les symptômes sont souvent le résultat d’une augmentation anormale des hormones comme le cortisol, responsable de l’anxiété et du stress :
- Anxiété
- Fatigue inhabituelle
- Troubles du sommeil et sueurs nocturnes
- Sautes d’humeur accompagnés d’irritabilité
- Trouble de dépression
Que faire en cas de déséquilibre hormonal ?
Quand faire un bilan hormonal ?
Le bilan hormonal recherche des anomalies du fonctionnement des hormones grâce à des prélèvements de sang, de salive ou d’urines. Il doit souvent être fait à un moment précis du cycle. Il existe différentes sortes de tests avec chacun leurs avantages et inconvénients :
- Test salivaires : mesure au niveau cellulaire les taux d’œstrogène, de testostérone, de cortisol et de DHEA. Pour oir une évolution, il fait comparer plusieurs échantillons.
- Tests urinaires : permet de refléter la présence de l’ensemble des hormones sur une journée, et non à l’instant T comme un test sanguin ou salivaire
- Tests sanguins : mesure les niveaux d’hormones libres totales (contrairement aux tests urinaires et salivaires)
- Tests de l’hormone folliculo-stimulante : permet de déterminer le statut hormonal des femmes à l’approche de la ménopause
Quelles principales solutions naturelles ?
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’agir rapidement et de manière significative sur un déséquilibre hormonal passager puisque 75% de notre équilibre hormonal dépend de notre mode de vie !
Si vous ne devez retenir que quelques moyens simples et naturels qui ont fait leurs preuves auprès de nombreuses personnes :
- Limitez l’inflammation et les dérèglements de l’insuline en privilégiant une alimentation pauvre en glucides (A index glycémique faible pour ne pas dérégler l’insuline) et en limitant les produits laitiers.
- Privilégiez des acides gras sains (Huile d’olive, de colza, de noix…), les bons gras étant étroitement liés à la production des hormones. Voir notre article sur les meilleurs nutriments nécessaires à un bon équilibre hormonal
- Bougez !! idéalement, mixez des activités physiques qui font transpirer (ex : marche rapide, jogging, vélo..) avec des activités plus douces qui jouent sur la relaxation et les muscles profonds (yoga, pilates..) Le sport fait notamment baisser le taux de cortisol, grand ennemi de l’équilibre hormonal, et grimper en flèche la sérotonine, grande amie de notre bonne humeur et de notre énergie !
- Soignez votre sommeil : cochez-vous à heures régulières, en étant plus attentifs à vos signaux d’endormissement et en limitant les écrans et la lumière bleue avant de vous coucher
- Vérifiez vos carences dans certains nutriments, notamment le magnésium, la vitamine B6, le zinc et la vitamine D qui font souvent défaut en cas de déséquilibre hormonal.
- Adoptez les plantes adaptogènes, comme l’Ashwagandha ou la Rhodiole par exemple, aux effets démontrés sur le stress, mais aussi le bon fonctionnement de la thyroïde. L’Ashwagandha serait la reine des plantes pour ces effets l’hypothyroïdie, l’hyperthyroïdie et la fatigue surrénale liée au stress chronique.
Quid des traitements hormonaux ?
Les thérapies hormonales (traitement hormonal substitutif de la ménopause, contraceptifs hormonaux, médicaments pour la thyroïde…) sont parfois indispensables, mais pourraient être prescrites de manière plus informée et mieux suivi, selon les dires de nombreuses femmes !
Comme par exemple, ne pas prescrire à une adolescente dont les cycles ne sont pas encore « installés » la pilule de manière systématique, ou encore réserver le traitement hormonal de la ménopause aux 3 premières années aurait plus d’effet bénéfique que plus longuement… de nombreux progrès sont à faire, notamment au niveau des moyens de contraception non hormonaux !
Avec plusieurs soucis à la clé :
- On traite le symptôme et l’inconfort, mais pas la cause racine du problème, donc utilisation au long cours !
- Des effets secondaires souvent importants et un risque de dépendance ! Attention notamment à certains médicaments comme les statines, les corticoïdes ou encore les rexinoïdes qui peuvent impacter votre système hormonal. Parlez-en à votre médecin.
Quels sont les conséquences d’un dérèglement hormonal ?
Si l’équilibre hormonal est perturbé, cela entraîne des symptômes complexe et fragilise notre santé. Selon le type d’hormone impliquée cela peux altérer :
- Le physique
- L’émotionnelle
- Le mental
La vie dans sa globalité peut se retrouver ainsi perturbée. Il est important de prendre soin de son équilibre hormonal pour garder une homéostasie.
Comment mieux équilibrer nos hormones féminines ?
Pour gérer un déséquilibre hormonal, il est important non seulement de s’attaquer à tout problème médical sous-jacent, mais aussi de modifier son mode de vie afin de maîtriser ses hormones. Cela signifie avoir une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes frais, tout en réduisant les aliments transformés et les sucres raffinés, et pratiquer une activité physique régulière chaque jour. Essayez également de réduire votre niveau de stress en pratiquant des activités apaisantes, comme le yoga ou la méditation, et d’avoir un sommeil réparateur chaque nuit.
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Vous observez un déséquilibre dans votre cycle menstruel ?
Dans la plupart des cas, un dérèglement de l’équilibre hormonal peut entraîner un déséquilibre de votre cycle menstruel. En effet, les règles qui surviennent hors du cycle normal sont considérées comme des troubles menstruels. Le déséquilibre observé peut être sur l’intensité des règles, la fréquence ou même sur la combinaison des deux.
Une perte chronique de sang peut influencer l’état général de la patiente. Notamment dans les cas où vous souffrez d’aménorrhée (absence de règles hors période de ménopause) ou de pertes trop abondantes : en temps normal, nous sommes censées perdre entre 8 et 10 cuillères à café de sang par cycle. Vous pouvez aussi souffrir de cycles très irréguliers liés au stress, ou au début de la phase de périménopause. Quels autres symptômes peuvent alors nous alerter ? 🧐
Vous avez pris du poids même si vous mangez correctement ?
L’activité physique, l’alimentation et le mode de vie influencent sans aucun doute la répartition des tissus adipeux et le poids corporel. De même, l’équilibre hormonal joue un rôle capital à cet effet.
Ainsi, une prise du poids inattendue et soudaine peut être le signe d’un dérèglement hormonal comme l’hypothyroïdie, qui se caractérise aussi par une tendance à la frilosité. En effet, certaines hormones contrôlent de façon directe ou indirecte les processus métaboliques. Par exemple, l’œstrogène joue un rôle important dans la sécrétion de la leptine, l’hormone qui régule la sensation de satiété et de faim.
Certaines études révèlent aussi qu’une baisse du niveau d’œstrogène dans le corps provoque une réduction de la sécrétion de cette hormone. De même, une perte de poids inexpliquée peut être le signe d’un déséquilibre hormonal comme l’hyperthyroïdie. En effet, quand l’organisme produit trop d’hormones thyroïdiennes, le métabolisme s’accélère et donne lieu à un rythme cardiaque rapide, une perte de poids et une intolérance à la chaleur.
Vos sautes d’humeur se multiplient, vous êtes souvent irritable ?
Les hormones influencent le fonctionnement du cerveau, en particulier chez les femmes qui subissent plus de déséquilibre hormonal que les hommes. À titre illustratif, la ménopause, la grossesse et le syndrome prémenstruel peuvent contribuer aux changements brusques d’humeur. Si êtes de plus en plus irritable sans raison extérieure apparente, il peut être intéressant de booster votre assiette en magnésium (chocolat noir, noix…), safran et L-Tryptophane (banane, légumineuses, riz complet..) et de vous faire accompagner pour comprendre les causes racines.
De même, un déséquilibre hormonal peut engendrer des sautes d’humeur fréquentes. Cela peut avoir un impact négatif sur les personnes touchées. Par ailleurs, des éruptions cutanées et une peau très sèche sont aussi des signes à prendre en compte.
Vous avez du mal à vous concentrer ou souffrez de “brouillard mental” ?
La fatigue et le manque de concentration chronique peuvent nécessiter un traitement médical. Les problèmes de concentration peuvent se manifester par une perte de mémoire, une difficulté à rester assis ou à penser clairement.
Les personnes qui en souffrent ont souvent des difficultés à rester immobiles ou détendues. L’incapacité à prendre des décisions, à effectuer des tâches compliquées ou un manque d’attention sont aussi des signes à considérer. Si les symptômes perdurent, vous devez consulter un professionnel.
Vous êtes fatiguée et/ou avez un sommeil perturbé ?
La mélatonine, l’hormone qui déclenche notre endormissement est produite par une glande dans le cerveau, notamment la glande pinéale ou l’épiphyse. Elle se libère pendant la nuit et réagit à la lumière. Son objectif est de favoriser l’arrivée du sommeil et de faciliter le réveil. À l’inverse de la mélatonine, d’autres hormones peuvent perturber le sommeil. Il s’agit des œstrogènes qui peuvent entraîner l’insomnie pendant la ménopause. Lorsqu’elles diminuent, elles causent des bouffées de chaleur et des suées nocturnes qui perturbent le sommeil.
Par conséquent, l’insomnie peut être attribuée à un déséquilibre hormonal. De plus, à partir de 50 ans, des insomnies et un sommeil fractionné peuvent être le résultat d’une baisse d’œstrogène. Pour minimiser l’impact de ces hormones sur le sommeil, vous devez suivre certaines règles. Vous devez respecter un horaire de sommeil régulier et être bien à l’écoute des 1ers signaux de fatigue afin de ne pas manquer votre cycle de sommeil (bâillement, baisse de température…) car les niveaux de mélatonine augmentent environ 2 heures avant le coucher. Le meilleur moyen de ne pas perturber vos niveaux de mélatonine est d’éviter le sport et les écrans (lumière bleue) au moins 2 à 3h avant de vous coucher.
Conclusion
Les troubles hormonaux prennent des formes très variées à tous les âges de la vie, et concerneront quasiment toutes les femmes à un moment de leur vie, c’est pourquoi il nous semble si important de s’attacher à les repérer et à mieux les comprendre et les accompagner, pour redevenir actrices de notre bien-être.
Les symptômes les plus courants de déséquilibre hormonale sont les variations d’humeur, la perte ou le gain de poids, la fatigue, les troubles digestifs, de libido et de l’attention, ainsi que les répercussions sur la peau et les cheveux (imperfections, peau sèche, chute de cheveux…).
La plupart de ces troubles hormonaux peuvent être améliorés naturellement s’ils sont pris au bon moment, avec un bon accompagnement (micronutrionniste spécialisé, endocrinologue… : voir nos partenaires) et une bonne hygiène de vie globale (alimentation / gestion du stress / gestion du sommeil / exercice physique).