L’aléa, le podcast de Laura Pouliquen
Comment prendre soin de sa santé féminine ? Avec Caroline De Blignières, fondatrice de Miye
Laura : […] Notre santé et 75 % de notre équilibre hormonal dépendent de notre mode de vie les variations d’humeur la perte ou le gain de poids la fatigue les soucis digestifs le manque de libido les troubles hormonaux prennent des formes très variées à tous les âges de la vie et concerneront quasiment toutes les femmes à un moment de leur vie peu importe leur statut cette vérité est dure à entendre mais c’est bien le cas ces déséquilibres encore trop tabou proviennent majoritairement du stress de la sédentarité ou encore de l’exposition au perturbateur endocrinien en prendre conscience c’est commencer à agir, Caroline de Blignières a fondé MiYé, marque experte naturelle adapté au cycle féminin élaboré avec un comité d’experts ensemble on parle de son parcours de son changement de vie pour entreprendre dans le bien-être de ses difficultés et au contraire de ses plus grandes victoires dans son aventure entrepreneuriale mais également de comment fonctionne les hormones de ses recommandations pour prendre soin de son équilibre hormonal et des principales idées reçues que nous entendons encore beaucoup trop sur la santé des femmes un épisode indispensable pour en finir avec les tabous redevenir actrice de notre propre santé pour réussir et réaliser nos rêves, belle écoute bonjour Caroline. Caroline : Bonjour Laura je suis ravie d’être avec toi aujourd’hui comment vas-tu ? Laura : Bah bien écoute en cette fin d’année chargée est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore. Caroline : Alors donc je m’appelle Caroline je suis la cofondatrice de MiYé donc avec Anna qui est donc ma BFF (je rigole en disant ça) mais ma très bonne amie depuis les bands du lycée. On se connaît depuis très longtemps et on a décidé de fonder MiYé, donc qui signifie la bonne amie en provençale, qui est une marque qui est en fait dédiée à l’équilibre hormonal féminin donc l’idée c’est d’accompagner les femmes avec des solutions expertes de la puberté à la ménopause et surtout de le faire comme une bonne amie. On va aborder les sujet tabou : on va parler sècheresse intime, variation d’humeur, postpartum enfin toutes des réjouissances mais surtout avec transparence, bienveillance et en ayant en tête qu’on puisse se confier comme à une bonne amie et accompagner les femmes à ces étapes de la vie qui sont pas toujours faciles. Laura : Très bien, vous le faites extrêmement bien je te remercie depuis quelques mois en tout cas je vous connais avant de rentrer dans le vif du sujet est-ce que tu peux m’expliquer les moments forts de ton parcours et de ton histoire pour que l’on te connaisse mieux. Caroline : Avant MiYé justement alors pour être synthétique, j’ai toujours été obsédée par la beauté, le bien-être. C’est parce que j’avis une grand-mère pharmacienne je sais pas mais il y a toujours eu cette obsession de tester plein de choses et et de faire des produits qui puisse faire du bien et j’ai travaillé donc pendant plus de 15 ans dans le bien-être et la cosmétique donc les compléments alimentaires et la cosmétique. J’ai travaillé en France et à l’étranger dans des petites marques, des grandes marques et en fait en retour de l’étranger quand je suis rentrée donc de Dubaï où j’ai passé quelques années j’ai eu un espèce de bon, je pense qu’il y avait un mix de crise du milieu de vie autour de la quarantaine, du besoin de quête de sens, de comment j’ai envie de bien vivre avec mes trois enfants, qu’est-ce que j’ai vraiment envie de faire au fond de moi, à quoi j’ai envie de consacrer mon énergie vraiment. J’ai eu ce moment où j’ai eu envie de m’aligner et de trouver un projet qui soit complètement aligné avec ce que je voulais faire. A chaque fois, je dis un projet on est aligné généralement c’est un projet qui nous empêche de dormir quand on commence à se creuser la tête c’est très bon signe et j’ai toujours travaillé dans le bio depuis 2006 donc très en amont donc j’ai toujours été éduquée sur les partie de perturbateur endocrinien, de pollution environnementale, de comment on peut essayer d’avoir un monde un peu plus éthique, plus débarrassé des toxiques qui perturbent notamment l’équilibre hormonale et c’est là d’où est né le projet de MiYé en partant vivre dans le sud de la France avec mes trois enfants après un retour à Paris un peu chaotique. Laura : Tu as lancé ce projet et c’est intéressant justement, j’allais parler tu pars à Dubaï en 2015 tu commences à travailler là-bas est-ce que tu peux m’expliquer justement ce que tu as constaté là-bas qui a pu te faire te tourner vers vers le bien-être ? Caroline : Finalement, je me suis rendue compte que il y avait un énorme décalage entre les pays sur la perception du naturel, de la pollution, du rapport au soins. Par exemple à Dubaï avec un fait très marquant c’est que les femmes pouvaient investir beaucoup d’argent dans du makeup mais notamment voilà les yeux et puis de la lingerie et puis des vêtements et des sacs et que par contre on allait acheter son soin de jour sa crème de jour en GMS donc en supermarché et finalement c’est peut-être un peu réducteur de dire ça mais plus une économie est mature plus on va se pencher un peu sur les problématiques de soins, de pollution, de comprendre ce qui se passe dans notre corps et ces nouveaux marchés étaient inondé voilà il y avait vraiment pas cette culture du soin et bah ça m’a marqué. Surtout il y avait aussi ce besoin de revenir à des choses plus naturelles à mon retour de Dubaï mais j’ai vraiment eu besoin de revenir habiter un peu dans la nature de retrouver les marques avec les enfants qui posaient la question tous les de jours : Ca c’est de la vraie herbe ? C’est de la vraie neige ? Ouais, oui oui, c’est de la vraie, il y avait peut-être un peu ce fil rouge mais c’est vrai que surtout je pense que le fait de bouger de sortir de sa zone de confort de plus avoir de repères ça donne aussi un peu le sentiment que tout est possible en France on a aussi un état d’esprit qui est finalement souvent assez prudent, très analytique, on va mettre du temps à analyser les choses dans le travail ça se ressent beaucoup et on nous dit souvent vous êtes très analytique bravo mais par contre il y a parfois un manque de prise de risque, d’esprit entrepreneurial, de valoriser un petit peu l’instinct et c’est, je pense que c’est deux phénomènes voilà concomitants qui ont donné cette envie et puis après il y a les fameuses synchronicités auxquelles je crois beaucoup parce que le retour à Paris était compliqué un peu chaotique pour être honnête, plus envie de vivre à Paris, plus envie d’élever mes enfants à Paris alors que je suis parisienne pur souche de base et en fait ce qui est assez étonnant c’est que le moment où mon projet a commencé à murir en disant est-ce que je vais faire d’abord des accompagnements de médecines alternative. J’ai beaucoup pensé à des produits puis il faut vraiment que je fasse ce que je sais faire et là j’ai commencé à rencontrer un dîner quelqu’un qui était spécialisé dans les gel intime bio et qui avait un super actif qui était révolutionnaire et puis le dîner d’après, 3 jours plus tard, je sais pas un événement, je rentre et en fait j’ai une série de synchronicités qui m’ont vraiment poussé à mettre à jour ce projet parce qu’on hésite toujours un peu quand on est dans le confort des postes et des moquettes des grosses boîtes mais effectivement je regrette pas parce que ça m’empêchait de dormir. Laura : Toujours écouter les synchronicités, j’y crois beaucoup est-ce que tu peux m’expliquer les premières étapes de mise en place du coup de cette entreprise ? Caroline : Alors la première étape je pense la plus longue, la plus ingrate et en même temps la plus indispensable, c’est quand justement tu es chez toi à te poser toutes ces questions. Et pour vous remettre un peu dans la chronologie, j’ai quitter Paris donc fin 2019 donc juste avant la première vague de covid donc on venait de s’installer, c’était génial parce qu’on avait de l’espace mais en revanche bah tu te retrouves à travailler sur un projet dans un cadre de crise mondiale, où déjà tu commences à travailler seul et là tu es coupé de tout lien voilà même de bureau et tu travailles un peu le soir. Tu as un petit peu la question : est-ce que ça a vraiment du sens ? Est-ce que c’est vraiment utile la mon équilibre hormonal au milieu de cette crise sanitaire ? Et en fait ces moments très fragiles où il y a beaucoup de remise en question et on va beaucoup beaucoup se questionner le sens, la mission, qu’est-ce qui différencie ? Qu’est-ce que je vais apporter ? Je pense que le covid l’a encore exacerbé dans l’exigence et au début bah tu es toute seule quoi entre guillemets alors ce qui est drôle c’est que Anna qui m’avait poussé à me lancer sur le projet parce qu’évidemment on communiquait beaucoup, m’a présenté divers associés potentiel avec qui ça n’a pas fonctionné jusqu’à ce qu’elle me rejoigne par crise de sens pendant la crise du covid et qu’elle décide enfin de démissionner mais au début on est très seul on est complètement dans la remise en question permanente, on a beaucoup de travail, il y a rien de concret c’est extrêmement ingrats mais je pense que c’est une étape nécessaire pour savoir si on va aller au bout du projet parce que ce projet après c’est un marathon il faut le tenir alors évidemment il y a beaucoup plus de choses. Moi j’aime beaucoup l’opérationnel, par exemple, j’aime beaucoup voir les choses vivre, j’aime beaucoup développer une équipe, voir les gens embarqués par la marque c’est des satisfactions qui sont énormes mais ce moment de doute intense il est hyper important de le creuser de pas le balayer d’une main parce que je pense que c’est vraiment tout le socle du projet et que parfois en entrepreneuriat on a tendance à aller un peu vite sur un business plan avant de vraiment creuser le sens et le pourquoi du comment, quoi, qu’est-ce que j’apporte et qu’est-ce que tu as trouvé, on va dire de plus facile et plus difficile jusqu’à présent dans la mise en place et même dans la continuité du projet alors le plus difficile pour commencer par ça, c’est être seul. Moi qui pensais être un être un peu asociale, qui a besoin pour me recharger d’être seul bah se mettre à travailler vraiment seul et j’ai été seul pendant quasiment un an sur le projet bah en fait c’est assez dur je sais pas si c’était un mix avec le covid et tout mais j’avais vraiment ce besoin de d’échanger, de décharger le stress donc il y avait Anna qui était quand même pas mal en renfort mais par exemple le jour ooù on a eu notre première stagiaire avec Anna mais ça a changé notre vie quoi donc il faut pas sous-estimer la puissance des équipes. Et je pense qu’on est vraiment plus fort à deux dans l’entrepreneuriat ça j’en suis persuadée j’ai beaucoup d’admiration pour les entrepreneurs solo parce que je trouve que ça change tout c’est déjà compliqué à gérer en vie pro perso, faut bien s’entourer quoi faut avoir vraiment des des personnes qui font comme toi avec lesquelles tu peux échanger, partager tes victoires, tes échecs tout. Puis ne pas hésiter à même avoir on disait un stagiaire, une alternante, il y en a beaucoup qui me disent ah oui mais ça me crée une contrainte je travaille de chez moi bon bah moi j’ai commencé à travailler de chez moi, dans ma maison et ben ma super alternante qui maintenant travaille avec nous, Nina bah elle a commencé à travailler dans ma chambre sur mon bureau et puis ça s’est super bien passé, ça créer des liens enfin il y a aussi une proximité des débuts qui est assez géniale donc il faut pas hésiter parce que ça change le mindset tout d’un coup on doit communiquer sur sa marque et bah on se confronte à la réalité aussi et le plus facile pour revenir au cycle et finalement moi je pense que c’est un fil rouge de mon expérience, c’est vraiment de pouvoir se reconnecter plus à son énergie parce qu’évidemment on travaille beaucoup en entrepreneuriat mais il y a quand même une certaine forme de liberté qu’on a plus que dans le cadre de salariat et résultat parfois on a des énergies un peu contraires, on peut être dans un jour où on se dit là c’est vraiment pas le jour où j’ai envie de faire les choses rébarbatives, de traiter mes factures et tout, j’ai une envie de communiquer d’aller voir les gens, j’ai envie de faire des brainstorming et en fait on on peut beaucoup plus surfer sur ces énergies un petit peu cycliques en fait que dans la vie réelle on peut mieux équilibrer les sphères ça veut dire que ça n’existe pas la journée parfaite le matin tu as ta super sphère avec tes enfants, tu prends le temps de discuter, de faire un exercice après ta journée de travail tout se passe bien c’est parfait puis le soir tu fais ton yoga et c’est une journée merveilleuse mais par contre quand tu as une grosse journée par exemple cette semaine marathon à Paris bah je rentre et je me dis bon bah ok là il y a je sais pas un jour dans la semaine je vais chercher mes enfants à l’école je vais me remettre je vais me faire une journée où je sors le déjeuner je me fais mes call et je me fais un tour, je vais à la plage et en fait on peut rééquilibrer. On a cette liberté là et il faut la prendre parce que la cause numéro 1 de de problème en entrepreneuriat enfin de boîte qui périclite c’est le burnout de l’entrepreneur donc c’est d’abord vous votre réserve c’est un marathon et je pense que souvent les entrepreneurs l’oublient mais il faut se préserver au milieu de ce chaos. Laura : Tout à fait MiYé s’est donnée pour mission d’aider les femmes à redevenir actrices de leur bien-être et de leur cycle naturellement et avant qu’on rentre justement dans cette partie plus technique on va parler des hormones. Moi je tiens à te dire personnellement que je suis vraiment fan de la marque. J’ai des douleurs qui sont liées au postpartum depuis 4 ans. Maintenant et avec MiYé, j’ai enfin trouvé une solution pour m’accompagner dans ces symptômes pour les comprendre déjà et ensuite m’accompagner dans ces symptômes et les réduire peu à peu donc merci beaucoup pour ça. Est-ce que tu peux commencer par m’expliquer très basiquement ce que sont les hormones et comment elles fonctionnent ? Caroline : Oui alors les hormones, il faut pas les réduire aux hormones sexuels ce qu’on a tendance à faire par approximation. Ca agit dans tout le corps, c’est ce qu’on appelle les messagers du corps en grec c’est les messagers et donc il y a aussi bien les hormones sexuels que les neurotransmetteurs donc ce qui va agir sur le moral. Ainsi que les hormones bah qui sont liés à la thyroïde à l’hypophyse enfin il y a énormément d’hormones qui circule dans le corps donc c’est un grand ensemble systémique un peu à la manière du microbiote dont on voit qu’il agit évidemment sur la digestion mais aussi la métabolisation des éléments sur le moral on est vraiment dans les deux grands ensembles systémiques du corps. Ca veut dire que dès qu’il y a une hormone qui est déséquilibrée en fait toute la symphonie hormonale est perturbée donc par exemple aujourd’hui dans un milieu on est tous de plus en plus stressés ça c’est factuel toutes les études le montre bah le cortisol et la noradrénaline qui sont vraiment les hormones du stress ont tendance à être produite de manière trop permanente et le stress est l’ennemi numéro 1 des hormones puisqu’il va venir perturber en fait tout le fonctionnement hormonal parce qu’une hormone se regarde toujours l’une par rapport à l’autre on dit souvent œstrogène par rapport à la progestérone, on va plus regarder un ratio entre l’un et l’autre que de regarder juste le taux d’une hormone isolée c’est d’ailleurs assez compliqué à mesurer plusieurs troubles viennent d’un mauvais équilibre hormonal donc comme les douleurs au sein, comme l’acné parfois c’est assez méconnu on sait pas forcément que ça vient d’un problème hormonal. Laura : Est-ce que tu peux me parler justement des principaux troubles de la ménopause et de leurs symptômes ? Caroline : Oui en plus nous c’était amusant, on trouvait aussi qu’il y avait une omerta autour de la ménopause qui est progressivement en train de s’ouvrir et euh le premier complément alimentaire qu’on a lancé équilibre féminin était censé être un complément alimentaire uniquement pour la ménopause et en fait en creusant nous on voulait une approche de retour à l’état d’équilibre c’est-à-dire de regarder vraiment les causes racines souvent dans les approches hormonal. On dit : “ah bah vous devez manquer d’œstrogènes, on va vous donner un ovule d’œstrogènes. C’est des approches que j’appelle béquilles ou des phytohormones les fameuses pousses de soja ou blond qu’on va redonner en complément. Et nous notre approche était complètement différente parce qu’on disait mais finalement c’est un phénomène naturel par exemple si les hormones baissent à la ménopause le corps a été prévu pour ça, si on a une chute brutale après le postpartum le corps est prévu pour ça donc qu’est-ce qui se passe dans l’organisme qui fait qu’on se sent mal surtout que tu as deux femmes en endocrinologie qui ont le même taux d’hormone, tu en as une qui va avoir énormément de bouffé de chaleur, des sueurs nocturnes, qui va mal le vivre et tu en as une autre à côté qui a les mêmes taux hormonaux et qui va se porter comme une fleur donc le dosage hormonal n’est pas si précis que ça. C’est plus une science d’ailleurs des symptômes et une science vraiment du mode de vie. L’endocrinologie et les principaux symptômes qu’on retrouve que ce soit autour de la périménopause ou du syndrome prémenstruel, c’est vraiment cette inflammation chronique c’est à dire qu’il y a un déséquilibre hormonal qui crée de l’inflammation dans le corp parce que dès que la symphonie est perturbée donc inflammation ça veut dire que ça peut être des douleurs de congestion tu parlais des seins tendus alors attention les seins tendus et l’acné ou les imperfections c’est des choses multifactorielles parfois c’est pas hormonal mais c’est vrai qu’il y a beaucoup d’imperfections à l’âge adulte à partir de 35-40 ans. il y en a de plus en plus surtout quand c’est autour de la mâchoire un peu kystique sur le haut du dos, le haut du décolleté. Enfin ce type d’imperfection adulte c’est très souvent hormonal. Et en fait on se rendait compte que cette inflammation, c’est quand il y a des balais hormonaux qui sont un petit peu déséquilibrés ou un petit peu brutaux. Bah le foie c’est le grand organe de recyclage, des hormones donc il fallait beaucoup traiter le foie, essayer en fait de donner un coup de pouce à l’organisme pour qu’il arrive à mieux absorber ses variations hormonales un peu brutales et puis après évidemment tout le travail de fond on en reparlera je pense mais qu’il y a l’exercice physique, l’alimentation qui est super important mais ce qui est hyper intéressant et c’est pour ça qu’on a fait une gamme qui va parler d’intimité, qui va parler de douleurs aux seins, qui va parler de variation d’humeur. C’est ce qui fait souvent réaliser les femmes, parce que les femmes sont les premières à ne pas réaliser ces symptômes. C’est de voir ses symptômes rapprochés mais c’est casse gueule, vous lancez un produit dans l’intime, un produit équilibre hormonal, un produit cheveux, on comprend rien et en fait les femme le test, on dit mais j’ai compris en fait en ce moment je perdais mes cheveux, j’avais des variations d’humeur, des ballonnements et en fait c’est le fait de regrouper ces faisceaux d’indice de symptômes qui prend du sens. Laura : D’ailleurs c’est très bien fait justement sur votre site internet, on voit tous les symptômes clairement écrits et justement aussi sur votre site internet vous proposez un diagnostic que moi j’ai fait pour définir un profil hormonal, son profil hormonal. Caroline : Et moi personnellement c’est drôle parce que ma gynéco m’en avait parlé à Dubaï deux des produits suggérés sont pour des symptômes qui peuvent être liés à une dominance ostrogénique donc un ratio déséquilibré entre les oestrogènes et la progestérone et du coup c’était un rappel ce qu’on m’avait déjà dit. Laura : Mais est-ce que tu peux nous éclairer sur le sujet pour les femmes qui tombent sur ce genre de terme ? Caroline : Et déjà elle était bien éduqué ta gynéco parce que il y en a qui savent pas et et si tu veux alors la dominance oestrogénique quand même alors c’est pas chiffré parce que c’est pas une pathologie en tant que telle on est dans cette zone de flou de confort mais quand j’en parle à des gynécologues, des endocrinologues, ils estiment que il y a plus de 70 % des femmes qui sont en état de dominance oestrogénique et très souvent les états d’endométriose ou de SOPK dont on parle plus donc qui concernerait au moins 10 % des femmes sont liés aussi à de l’hyperoestrogénie alors qu’est-ce que c’est concrètement. Parler du stress : facteur numéro 1 de déséquilibre hormonal en fait il faut savoir que le cortisol est produit par les glandes surrénales a l’origine. Les glandes surrénales, c’est les petites glandes juste au dessus des rein et quand on est en état de stress chronique le cortisol est indispensable à la vie attention on peut pas vivre comme un bouddha, sans stress, ça n’existe pas. D’ailleurs, plutôt absorber ces humeurs et ces variations d’humeur qui fonctionnent mieux que de vouloir refouler les émotions nous ne sommes pas des petits bouddhas en revanche quand le stress un peu négatif est trop élevé tout le temps, ça veut dire qu’on est tout le temps sous tension souvent les femmes ont une vie professionnelle un peu agitée, on rentre la maison il y a tout à faire, faut tout le temps organiser, il y a beaucoup de charge mental, on a tendance à épuiser nos glandes surrénales et ça arrive très souvent chez la femme après le premier bébé ou autour de 30 ans et en fait cette production un peu trop intense de cortisol. Alors que le cortisol est fait par, pour fonctionner par vague et va faire que les glandes surrénales vont s’épuiser et dans ces cas-là, la ressource de l’organisme parce que si on a pas de cortisol, on meurt on ne peut pas vivre sans cortisol, ça va être de dégrader la progestérone en cortisol et comme je te disais tout à l’heure comme les œstrogènes se mesurent toujours par la progestérone quand tu dois dégrader la progestérone en cortisol en réflexe de survie de l’organisme ben en fait tu accentues le fait que tu as trop d’œstrogène par rapport a la progestérone et les œstrogènes c’est les hormones de la stimulation donc c’est celle qu’on va couper notamment quand a des cancers parce que les hormones qui stimulent la prolifération des cellules un peu stimulante si je résume. Et la progestérone c’est l’hormone qui calme donc tu rentres dans un cercle vicieux où tu vas encore plus aussi stimuler le système donc c’est vraiment un cercle vicieux et souvent la dominance oestrogénique se traduit par des douleur au sein, les seins un peu congestionnés, la rétention d’eau, les oestrogènes c’est l’hormone qui fait gonfler qui stimule donc ça va être toutes ces petites douleurs de congestion : les molets, le ventre aussi qui ballonne, les seins, les variations d’humeur, les problèmes de sommeil, l’irritabilité souvent très très lié à de la dominance oestrogénique. Laura : mais c’est bien de le savoir aussi parce que par exemple les douleurs au seins moi c’était un symptôme que je connaissais pas et qui me faisait penser tout suite au cancer parce qu’on entend voilà que le cancer peut donner aussi. Caroline : Finalement c’est très peu lié, parce que moi j’avais très peur de ça tu vois niveau éthique, j’avais pas envie de dire ou douleur au sein vous inquiétez pas prenez la crème MiYé, donc c’est la première question que j’ai posé pour être honnête à un gynécologue en disant bon est-ce qu’on peut quand même parler de ces douleurs il m’a dit mais oui ça concerne énormément de femmes et il m’a vraiment rassuré en me disant en fait il y a très peu de cancer du sein qui donnent des douleurs au sein. Les signaux c’est vraiment tous ceux sur lesquels on a communiqué pendant octobre rose, les écoulements, le mamelon déformé mais très très rarement des douleur et ça m’a rassuré mais ça peut quand même arriver donc dans tous les cas ça ne change pas qu’il faille se faire dépister, tester. Mais c’est vraiment pas un signe dominant et très souvent c’est des signes beaucoup plus silencieux donc il faut regarder quand c’est silencieux et les rares fois où il y a des douleurs apparemment c’est vraiment dans des stades très avancés donc jamais attendre ça évidemment mais juste pour revenir sur ces douleurs au sein, de congestion très souvent ça avec des seins qui gonflent un peu, qui sont plus tendus, plus dur que d’habitude. Quand on est là-dedans un peu comme le ventre il prend pas en gras tout d’un coup 10 jours par mois c’est en fait on a le ventre un peu tendu, un peu dur, on a l’impression que c’est rempli d’air bah c’est ça c’est vraiment souvent des douleurs de congestion mais il faut toujours creuser bien sûr. Laura : Très bon à savoir on a parlé du stress est-ce que tu peux me parler des facteurs responsables des problèmes hormonaux ? Caroline : Et ben évidemment le stress en numéro 1 donc beaucoup de choses à faire notamment respiration, exercice, méditation, yoga et tout qui aide beaucoup la respiration. C’est un socle qui est magique parce que quand on le travaille bien après on l’intègre dans sa vie et et ça permet vraiment de pouvoir faire face à beaucoup de situations. Il y a la partie alimentation qui est clé et là j’ai très envie de diaboliser le sucre parce que c’est quand même le grand perturbateur hormonal et que ce soit en SOPK et en périménopause et tout bah en fait la résistance à l’insuline notamment qui est créée par des excès de sucre et on sait qu’on mange beaucoup trop de sucre très mauvaise alors que réhabiliter les bons gras parce que les bons gras c’est ce qui va servir à nourrir les hormones aussi et donc c’est très important les oméga-3 de consommer ça, l’huile de colza, les poissons gras plutôt que les petits parce que vraiment même pour le moral ça joue énormément les oméga3 et sans ça le corps ne peut pas produire correctement les hormones donc à un moment on diabolisé le gras dans les années 80 et puis aujourd’hui c’est vraiment les sucres rapides l’ennemi numéro 1. Puis réintroduire des fibres aussi sont extrêmement important parce qu’on consomme même pas 50 % des apports journaliers normalement et enfin l’exercice. Et l’exercice je vais insister là-dessus parce que ça paraît contreproductif, j’ai horreur des discours qui disent alors pendant les règles on fait plus rien surtout rester chez vous, allonger dans votre lit avec une bouillotte ou pendant la ménopause. On fait parce que ça fait comme si c’était normal de se sentir mal et de pouvoir rien faire mais on n’est pas censé être bloqué on va reparler ce côté cyclique, on peut l’exploiter ça peut être génial il y a plein de choses géniales à en tirer donc non plus on prend en âge et plus on a ces choses plus on peut faire des choses différemment on peut être plutôt dans le stretching les étirements et tout mais le corps a besoin de bouger et quand il va bouger on va diminuer aussi l’inflammation, le stress oxydatif, on va calmer le stress ça joue vraiment à tous les niveaux on se sent mieux dans sa peau il faut jamais s’arrêter de bouger et d’autant plus en périménopause. Le renforcement enfin c’est vraiment hyper important. Laura : Est-ce que la marche fait partie du fait de bouger ? Caroline : Ouais et déjà même sur le cerveau, le stress et pas que. Maintenant on y vient de plus en plus avant on parlait que du côté esthétique du sport. Aujourd’hui, moi je sais que même quand je bloque sur une idée, le fait de prendre l’air, d’aller marcher 20 minutes / une demi-heure ça réactive plein de zones dans le cerveau et quand on revient on a les idées beaucoup plus claires et on parle de plus en plus des walking meeting et tout ça moi j’oblige les filles au bureau à se faire un petit tour. On a la chance d’avoir la forêt en bas du bureau mais vraiment c’est hyper important ça a énormément le cerveau et oui la marche est très importante en fait surtout avec l’âge et les femmes il faut savoir qu’on a tendance à perdre en qualité osseuse et donc en fait il faut avoir des microchocs pour renforcer comme quand on avait mal au dos avant on disait bah vous avez mal au dos, bougez pas surtout reste ben en fait on dit tout l’inverse, tout le contraire aujourd’hui et c’est la sédentarité c’est aussi un des ennemis numéro 1 de la santé donc bouger bouger bouger, prendre des call en marchant par exemple. Je pense que la vie au bureau va beaucoup changer avec notamment bah plus de télétravail alors les bureaux debout c’est pas forcément l’idée du siècle mais le fait de moins bouger de faire ces walking meeting, d’avoir des espaces de vie, on est plus amené à bouger on n’est pas assis toute la journée voilà de se retrouver dehors, de se lever régulièrement enfin c’est c’est vraiment très important. Il y a beaucoup de bureaux maintenant qui intègrent des cours de yoga, de Pilate et tout c’est essentiel à tous les niveaux. Laura : J’ai envie de reparler un petit peu du stress justement avec toi de qu’on s’arrête vraiment sur sur ce phénomène de société assez majeur qu’on se le dise est-ce que tu peux m’expliquer un petit peu plus en détail les effets du stress sur l’organisme et comment on peut concrètement agir sur le niveau de cortisol pour le diminuer. Caroline : Alors donc les effets ça va être déjà ce déséquilibre et cette inflammation donc ça tu l’as compris parce que quand on sécrète trop de cortisol trop longtemps le stress n’est jamais un problème s’il est isolé on a un gros stress une journée ça nous arrive à tout le monde on se fait peu importe ça fait partie de la vie le stress est mauvais quand on ressent un stress négatif trop longtemps les fameuses choses qui nous empêchent de dormir on sent toujours dans un état un petit peu voilà dépassé un peu tout le temps sous tension quand on a des réflexes trop voilà trop développer et tout quand on arrive pas à relâcher le fameux lâcher prise là c’est pas bon ça veut dire que c’est quand on soumet trop longtemps l’organisme en stress chronique que c’est pas bon et ça c’est très caractéristique de nos sociétés euh les conseils les premiers conseils c’est vraiment déjà l’exercice il y a beaucoup de gens pour lequel ça fonctionne très bien ça veut dire s’aéré en hiver là comme on est aujourd’hui où nos jours de nos heures de soleil sont très limité bah le soleil c’est hyper important c’est dans les pays du Nord où ils ont presque pas de soleil ils font des bains de soleil obligatoires et de la vitamine D je vais dire il sont extrêmement importants pour garder le mental on en a besoin. L’alimentation il y a pleins d’aliments qui favorisent la bonne humeur il y a des molécules génial nous on travaille avec le safran notamment c’est absolument magique comme ingrédient. Il y a des études qui montrent que le safran est plus efficace que beaucoup d’antidépresseurs et c’est souvent prescrit en sevrage d’antidépresseur donc il y a vraiment des aliments naturels qui ont pas on parle pas de placebo on parle de vraies études sérieuses. Après il y a tout ce qui est triptophane par exemple donc ça va être dans la banane, le lait, le chocolat noir. Il y a vraiment beaucoup d’ingrédients aussi qui vont booster un peu ces molécules du bonheur. Et puis après on en parlait tout à l’heure vraiment la respiration, équilibrer ses sphères je pense que c’est très important en fait on est souvent stressés chroniquement quand tu as une peur qu’on n’ pas identifié ou alors qu’on se sent coincé dans un schéma et le fait de s’ouvrir des possibilités de dire bon bah là il faut vraiment que j’ai une sphère sociale assez développée enfin en tout cas j’ai besoin de ça et même si j’ai beaucoup de travail je vais quand même aller à ma soirée je vais quand même faire ça j’ai besoin de me recentrer sur ma famille c’est très important de garder ça en tête parce que je pense que c’est un équilibre de vie et euh je sais pas si tu as vu le livre Good Life qui est sorti récemment. Laura : Euh non. Caroline : Alors ça je le conseille à toutes the good life c’est le la synthèse d’une étude longitudinale qui a duré plus de 80 ans aux États-Unis sur les facteurs clés du bonheur et donc en fait c’est hyper rare qu’on ait suivi plus de 700 personnes qui sont restées avec leurs descendants plus de 80 ans sur une même étude et on voit que vraiment bah le bonheur est pas du tout dans l’argent ça on s’en doutait mais l’argent c’est ça influe énormément sur le bonheur quand on en a vraiment pas assez qu’on est toujours à fin de mois à se dire comment je vais clôturer le mois et qu’on est à 50 € près oui mais une fois qu’on a passé ce stade en fait l’incrémental ne joue pas qu’on soit multimilliardaire ou classe moyenne ne joue très très peu en revanche les relations sociales ça veut dire même les small talk ils ont dit ça, c’est à-dire de retrouver le petit discours, qu’on va marcher avec son boulanger peu importe euh et puis le fait d’échanger de communiquer d’avoir du sens en fait l’être humain a d’abord besoin de relations sociales et de sens. C’est absolument énorme parce qu’on ne peut pas avoir toute sa vie, une vie amoureuse hyper épanouie et tout mais on peut toujours rechercher le beau, le sens, être aligné et c’est vraiment ce qui semble les facteurs clés du bonheur et donc finalement de diminuer le stress ce qui est rappelé aussi. Je sais pas si tu as vu le documentaire les zones bleues sur Netflix. Laura : Ah non j’ai pas vu . Caroline : C’est incroyable. C’est un journaliste américain qui fait une étude sur cinq zones dans la planète où les gens sont centenaire et en fait il explique pourquoi il analyse les facteurs qui font qu’ils sont centenaires et il y a énormément ce que tu dis, les liens sociaux c’est une des grandes bases. Il y a les liens sociaux, s’engager dans des associations et puis évidemment l’alimentation, l’exercice physique mais c’est hyper intéressant. Laura : Si on parle un petit peu de la compo des produits, MiYé propose des soins et compléments alimentaires, je le rappelle naturel, bio et végan, fabriqué en France sans phytohormones, ni perturbateurs endocrinien suspectés. Un vrai sujet les perturbateurs aussi je sais du coup pour en avoir discuté avec toi que vous prenez soin de la compo de vos produits et notamment du mariage des différents ingrédients et huiles essentielles. Est-ce que tu peux revenir sur les principaux ingrédients que vous utilisez et leurs bienfaits ? Caroline : Euh oui, alors nous l’approche elle est très simple, le socle c’est d’être en fait, on va accompagner les femmes soit qui ont des pathologies donc par exemple on fait hyper attention, on sait qu’on est sur une population fragile, on sait qu’un cancer n’est pas forcément diagnostiqué tout de suite et il y a des femmes qui sont sous traitement hormonal, il y a des femmes qui sont sous traitement pour problème de thyroïde qui n’arrête pas d’exploser que qu’on met en moyenne 7 à 10 ans à identifier un syndrome des ovaires polykystiques ou une endométriose donc on part du principe qu’il faut avoir le minimum de contre-indication et ça c’est super important. Parce que par exemple dans les choses hormonales on voyait beaucoup de choses avec des hormones ou des phytohormones qui en fait sont interdites à pas mal de catégories de femmes notamment celles qui ont des antécédents de cancer du sein. Evidemment et enfin beaucoup de choses à base d’huiles essentielles parce que les huiles essentielles ont un gros pouvoir mais les huiles essentielles ont aussi beaucoup de choses que j’aime pas, beaucoup comme des potentiels allergisants d’une part mais aussi il y a beaucoup d’huiles essentielles même la Lavande qui aujourd’hui sont un petit peu mis sur le banc des perturbateurs endocrinien suspectés et donc nous comme la logique c’était d’aider le corps à revenir à l’état d’équilibre sans avoir des toxiques qui interfèrent avec l’équilibre hormonal, ça nous met dans une charte qui est très restrictive niveau composition donc par exemple on a que des parfums naturels voilà donc pas d’huiles essentielles. On s’interdit ça, on est vraiment, enfin on fait hyper attention à l’UM, minimum de contre-indication. On regarde des ingrédients qui fonctionnent bien ensemble et bien dosés, on a souvent des plantes adaptogènes, ça j’aime beaucoup il faut savoir que sur plus de 20000 plantes médicinales il y en a que 20 qui sont identifiées en adaptogènes et c’est souvent les plantes sur lesquelles on a le plus de recul, le plus d’études et je trouve ça hyper intéressant au niveau du cycle parce que ces plantes là c’est celles qui vont le plus s’adapter aux besoins de l’organisme donc parfois on peut avoir des cycles où on a presque trop d’énergie, trop d’irritabilité, on est trop up et puis parfois on est complètement down. Cette fatigue et des plantes comme la Ashwaghanda, la rhodiole vont avoir cette capacité de se rendre soit énergisante quand on manque d’énergie, soit justement calmante et régulatrice quand on en a un peu trop, que ça déborde et c’est des plantes sur lesquelles il y a pas mal d’études, de recul donc que j’aime bien qui sont assez entraînés, qui fonctionnent bien entre elles et puis après on essaie surtout de de regarder comment on peut aider. Par exemple la mélisse est super intéressante pour les crampes abdominales, d’un côté un petit peu anti spasmophile, calmant. On regarde par exemple, quand on a des problèmes de sommeil pendant les cycles comment ça se passe, est-ce que c’est des difficultés d’endormissement ou est-ce que c’est plutôt des réveils pendant la nuit ou un réveil trop tôt. Bah souvent, c’est plutôt des réveils pendant la nuit ou un réveil trop tôt donc ça va pas être les mêmes profil de plantes, que les plantes de l’endormissement donc en fait c’est vraiment un travail d’orfèvre de décortiquer les symptômes, ce qui se passe dans le corps et puis d’essayer de prendre les plantes avec le moins de contre indications, sans phytohormones justement pour convenir à toutes les cotations et puis de faire les meilleures associations. Tu vois par exemple, le magnésium, moi j’adore, je me drogue au magnésium depuis des années. Cela me fait beaucoup d’effets et donc on voulait vraiment faire un super magnésium, on conseille d’alterner les formes avec trois formes de magnésium différentes enfin après c’est du bon sens hein on se pose d’un côté avec des experts, de l’autre côté des femmes et on regarde ce qui est pas trop difficile à prendre et ce qui convient le mieux. Laura : Je viens de finir ma boîte de magnésium, j’ai vraiment vu un avant et un après franchement. Est-ce que tu peux me parler un petit peu des perturbateurs endocriniens justement et ton rapport avec ? Caroline : Ouais c’est un grand sujet d’ailleurs c’est une de mes névroses de base, c’est la raison pour laquelle j’ai lancé MiYé pour moi c’est cette menace invisible qui m’a toujours vachement inquiétée parce qu’on parlait de dominance oestrogénique tout à l’heure, on parle beaucoup de perturbateurs endocriniens ce qu’on sait moins donc les perturbateurs endocriniens c’est ce qu’on va retrouver dans des produits ménagers, dans les plastiques, dans les emballages plastiques dans les cosmétique aussi et qui va potentiellement interférer avec notre système endocrinien. Le système endocrinien, ce sont les hormones et le problème c’est que tu as plus de 70 % a priori estimés de ces perturbateurs endocriniens qui seraient des xénustrogènes ça veut dire qu’ils vont spécifiquement cibler les strogènes donc aujourd’hui quand on regarde les zones les plus chaudes, les points de pollution, on peut voir que il y a une féminisation des poissons par exemple quand il y a les eaux un peu de certains types d’usine riches en perturbateurs endocriniens. Le cancer du sein augmente même chez l’homme, on est passé de 1 à 2 %. Laura : J’ai entendu récemment, je sais pas si c’est exact mais donc les hommes qui ont des estrogènes mais beaucoup moins d’œstrogènes. Caroline : Donc ça veut quand même dire qu’on cible les pubertés précoces chez les jeunes filles qui ont avancé de 2 ans en l’espace d’une génération donc on est forcément quand tu vois des choses augmenter très fort comme la thyroïde, le cancer du sein, on le rappelle on a fait quand même fois 10 en l’espace de 30 ans donc c’est de mieux en mieux soigner heureusement de mieux en mieux dépister mais 10 fois en l’espace de 30 ans ça veut dire qu’il y a l’exposition c’est à dire l’exposition environnementale qui a forcément un rôle très fort et les perturbateurs endocriniens sont également très suspectés dans le cadre du syndrome des ovaires polykystiques de l’endométriose des maintenant. Je l’ai vu récemment les phtalates au niveau des naissances prématurées, il y a de plus en plus de de naissance prématurées. J’ai lu une étude récemment qui disait qu’en baissant de 5 % le taux de phtalate on pouvait réduire le nombre de naissances prématurées donc il y a quand même des suspects qui n’en sont plus l’air de plus en plus fort des décrets qui passent en pharmacie en 2022 on était censé afficher dans les produits intimes, les produits qui contenaient des perturbateurs endocriniens il n’y a pas grand chose qui se passe, il n’y a pas de norme, il n’y a pas de label. On est plutôt AFF flouté sur les 90 % d’ingrédients naturels alors que tout le monde s’en fout ce qui compte c’est ce qu’il n’y a pas dans un produit c’est pas les 2% parce que je te rajoute un peu de poudre d’aloe vera et le tour est joué et en fait ça je trouve que c’est vraiment un sujet de société parce que quand on voit l’inertie même pour les enfants les jouets qui contenaient des al on sait que c’est très mauvais c’est surtout très mauvais à des périodes comme la puberté, la la jeune enfance tout ça c’est les moments où il y a des organes en période de développement et malgré tout il y a une inertie réglementaire sur ce sujet qui est absolument folle j’entends toujours Arger oui mais c’est la dose qui fait le poison et nous on a des doses réglementaires mais en fait c’est même pas vrai dans les perturbateurs endocriniens il y a une courbe en U parfois on peut être sous-exposé comme surexposé et quand on voit ce qui se passe enfin toutes les stats au niveau voilà thyroïdien puberté précoce et cetera c’est c’est dangereux, on a des périodes de vie exposées aux hormones qui sont de plus en plus longues. Un environnement qui est très soumis aux hormones. Laura : L’eau du robinet moi je conseille à tout le monde de filtrer tu parlais des gestes santé il y a notamment les filtres charbon actifs qui sont quasiment les seuls actifs sur les hormones. Caroline : Mais il faut savoir que bah quand on a des contraceptifs hormonaux et tout ça on le rejette dans les eaux usées, les toilettes et qu’aujourd’hui un Véolia n’est pas capable de filtrer les hormones donc en en fait on se retrouve à ingérer de plus en plus d’hormones via l’eau du robinet et on n’a pas défini vraiment de seuil mais il y a une accumulation donc je trouve ça très important d’être au courant et les quelques restes filtrés au charbon actif. Il faut savoir que les perturbateurs endocriniens c’est une science très récente, le terme a été inventé dans les années 90 donc c’est très récent et en fait on se rend compte aussi que les cosmétiques non rincées c’est à dire celles qui restent longtemps en contact avec la peau. La peau est le plus grand organe du corps donc qui a une surface qui est forte et ben en fait on se rend compte qu’il y a un impact très fort sur le taux de perturbateur endocrinien dans les urines quand on trie sa cosmétique donc c’est pas du tout innocent. Les produits ménagers voilà bien aérés Laura : enfin il y a beaucoup de choses à faire mais c’est un sujet dont on devrait encore plus parler parce que maintenant on sait on peut pas dire qu’on ne sait plus. Toi, qu’est-ce que tu fais personnellement pour essayer justement de ? Caroline : Ah moi je suis obsédée depuis très longtemps mais après il y a des moments j’étais carrément tombé dans de l’éco anxiété très forte pour tout te dire donc il faut savoir vivre dans ce temps, on peut pas vivre dans une grotte hein loin des microparticules de plastique qu’on respire tous les jours euh moi ma définition c’est de commencer par pragmatique, de filtrer l’eau euh quand on a la chance de pouvoir faire une rénovation de son appartement et tout voilà plutôt mettre des parquets, des carrelages, que des moquettes surtout pas les linos les trucs riches en format aldéid, les meubles et essayer tant que possible de prendre du durable plutôt des bois brutes, que des bois justement agglomérés. On sait qu’il y a plein de particules de perturbateur endocrinien surtout dans la chambre des enfants, qu’on va respirer beaucoup euh après bah tout tout bête mais aussi bien aéré ça c’est aussi important parce que c’est ce qui stagne qui va être émis notamment des sols et tout ça qui va beaucoup on sait toujours que la pollution intérieure est pire que la pollution extérieure et après évidemment je fais attention à ce que je mets sur la peau et ce qu’on ingère ça veut dire qu’alors c’est pareil pour les légumes on n’est pas obligé enfin l’alimentation on n’est pas obligé de faire tout bio, c’est très cher et cetera mais il y a des sites qui le disent très bien, il y a toujours la même dirty dozens ça veut dire ceux qui sont les plus contaminés typiquement les pommes c’est un super ingrédient il faut toujours mieux manger un fruit mais les pommes il vaut vraiment mieux les prendre bio aujourd’hui on a le choix en magasin on peut le faire je trouve que ça c’est quand même bien démocratisé les brocolis par exemple ça assez peu d’impact c’est des cultures qui demandent assez peu de pesticides ou qui en absorbent assez peu donc on peut regarder on peut faire des choix pragmatiques mais vraiment on va dire alimentation eau et faire attention à ce qu’on met sur la peau et surtout quand on est enceinte on peut parler mais moi je sais que dès mes premières grossesses je me suis interdit tout ce qui était un peu à risque quoi, je mettais pas de parfum pas de vernis pas d’huile essentielle alors s’il vous plaît les espèces de spray multi huiles essentielles à éviter ouais pour ne pas les citer mais ouais c’est c’est dangereux voilà. Donc principe de prudence et puis les enfants aussi parce qu’on on parlait de l’adolescence et autres mettre des produits bruts très pur on disait voilà l’huile d’amande douce et tout il y a pas besoin aussi quand je vois ces gammes cosmétiques pour enfants ça me perturbe un peu parce que même s’il y en a qui essaient de faire bien les choses c’est bah malgré tout jusqu’à un certain âge le plus brut et le moins c’est le mieux et l’adolescence attention à l’acide salicylique euh l’acide salicylique qui dans 90 % des soins anti bouton anti-imperfections et qui est un perturbateur endocrinien avéré et qu’on retrouve trouve dans 90 % des formules donc nous c’est pour ça qu’on a mis de l’acide succinique euh à la place et qui est aussi efficace mais moi ça me choque un peu tous les ados mettre ça et l’adolescence c’est souvent une période à risque parce que c’est vraiment le moment on est en plein développement, très soumis aux hormones et en plus si on commence à rentrer dans des routines make-up beauté sophistiqué ça vaut le coup d’éduquer vos ados voilà. On pourra pas dire qu’on le savait pas il y a des choses toutes simples les masques à l’argile tout simple, de l’huile de noisettes, des choses toutes simples qu’on peut faire, pas cher qui permettront de bien éduquer vos filles, bien mieux que des choses sophistiquées qui n’ont pas lieu d’être à cet âge. Laura : Très bien euh il y a énormément de conseils sur votre blog notamment sur votre compte Instagram mais si on parle juste du syndrome prémenstruel pardon qui peut être très douloureux autant mentalement que physiquement il y a des explications scientifiques qui expliquent cela est-ce que tu peux nous dire comment on peut agir dessus ? Caroline : Bah oui récemment parce que finalement il y avait assez peu d’études hein sur ces syndromes pré menstruel, je pense qu’il y a vraiment une révolution de la santé féminine qui est en train de se faire parce que le nombre d’études était choquant par rapport aux études sur les problèmes d’érection chez l’homme c’était d’un rapport de 1 à 1000 quoi c’était hallucinant euh et en fait aujourd’hui par exemple c’est très caractérisé parce que tu parlais du mental c’est très encore plus compliqué de se dire je vais pas bien dans ma tête parce que c’est les hormones quand ça touche au mental, c’est presque le symptôme le “on on en rigole” de manière ironique mais on a finalement beaucoup de mal à poser un vrai mot et diagnostique dessus et aujourd’hui il est prouvé que notamment il y a même des troubles dysphoriques prémenstruels donc il sont vraiment assez marqués ça veut dire qu’on est vraiment dans des mini dépressions mensuelles eu qui sont liés en fait à une à une baisse de réceptivité des récepteurs de dopamine et sérotonine donc ça c’est les hormones qui vont jouer notamment sur la motivation et le bien-être euh qui a entraîné par la chute hormonale à certains moments du cycle notamment la chute des œstrogènes et donc on est en train de d’observer tous ces phénomènes et donc s’il y a ça, ça veut dire que logiquement quand on sait qu’on a tendance moi j’étais vraiment dans la team tristesse et sensibilité exacerbé et ben en fait quand on peut jouer sur la dopamine bah avec le fameux tu vois produit le magnésium là le super magnésium qu’on a travaillé ça va vraiment c’est que des des plantes qui sont reconnues pour être des précurseurs de dopamine et de sérotonine. Tu as le griphonia, le 5 HVTP donc en fait euh le safran et la rhodiole on va vraiment jouer sur améliorer la production et la sensibilité à ces molécules et tout d’un coup alors je dis pas qu’on change la vie on voit tout en noir on devient tout en rose mais au moins ces périodes où on ne se reconnaît plus on se dit mais pourquoi je suis aussi sensible pourquoi je prends pourquoi je me sens triste, je suis mieux, toutes mes amies je me sens pas comme d’habitude je me sens pas moi-même qu’est-ce qui se passe. Voilà et ça nous inquiète et en fait au moins ça va laisser tout ça, ça veut dire qu’on a une mauvaise nouvelle rester une mauvaise nouvelle mais on va lisser et on va être capable de se reconnaître et c’est ça qui est extrêmement important la limite elle est là on va pas gommer on va jamais gommer le côté cyclique en revanche on va être capable de beaucoup mieux le vivre sans passer à cette étape où on peut décrocher tellement on se sent mal. Laura : Oui tout à fait et ça c’est important avant de finir sur les petites questions de faim est-ce que tu peux revenir sur les principales idées reçues que tu entends sur la santé féminine et qui t’hérissent le poil ? Caroline : Il y en a beaucoup bah on commence à parler à demi-mot mais c’est normal d’avoir mal donc c’est un des premiers posts qu’on a fait sur MiYé. Insupportable ce bah non c’est jamais normal et euh voilà il faut pas rester quand on a mal il faut agir justement, il faut pas se dire bah aujourd’hui je suis pas bien et je reste bloqué chez moi ça je trouve pas ça logique euh les idées reçues bah c’est la même chose c’est-à-dire de dire on doit subir en fait Dame Nature et compagnie mais non mais ça c’est terrible parce que quand on regarde à l’échelle de la société tu lis des livres, les livres sur la ménopause sont super intéressants. L’acceptation sociale, il y a des sociétés, des tribus où c’est hyper valorisé alors effectivement il y a des moments du cycle où on est plus sensible, les Américains qui sont hyper pragmatiques ont écrit un livre qui s’appelle “In flow” où tu vas voir que bah à cette phase là : ta phase lutéale bah tu vas être plus sociable plus ouvert vers les autres donc on te conseille plutôt de faire des événements d’aller vers les autres et d’exploiter cette force alors que ta folliculaire tu vas avoir tendance à être plus dans la sensibilité donc c’est peut-être plus le moment de regarder enfin voilà on a des énergies qui varient pendant le cycle mais je pense qu’on a ce côté très féminin aussi on a une multiplicité d’énergie et de facettes qui est vraiment un potentiel à utiliser donc on ne doit jamais que ce soit en syndrome prémestruel, en postpartum et ou autre se sentir vraiment limité il y a des phases de vie. On a un corps qui est capable de faire et d’absorber des choses extraordinaires et qui va passer à différents états d’équilibre avec parfois des petites montagnes russes au milieu mais c’est naturel c’est des passages et des états d’équilibre donc il y a jamais de condamnation moi quand j’entends des femmes dire ça y est j’ai eu des enfants je peux plus faire de trampoline peux plus faire ça et tout mais jamais de la vie pas du tout le corps il se rééduque, il se donc on doit toujours être bien et on n’est jamais condamné en tant que femme. Laura : Très bien si on finit par des petites questions de fin l’idée c’est d’y répondre sans trop réfléchir. Ta plus grande leçon personnelle ou professionnelle de ces dernières années ? Caroline : Euh ma plus grande leçon professionnelle c’est forcément MiYé parce que je peux vous dire alors dans le genre de réflexion qu’on s’est pris au début en lançant la marque alors heureusement on a eu des forts soutiens aussi et je remercie ces gens-là mais c’était vraiment bah c’est pas possible ça va jamais marcher, vous allez pas parler hormones aux femmes personne ne sait ce que c’est, en plus vous lancez dans des rayons différents donc vous serez jamais en distribution et puis enfin que des peurs, des peurs, des peurs exprimées et c’était vraiment une marque qu’on avait dans le ventre avec Anna et très instinctive et on a eu beaucoup beaucoup de gens qui nous ont dit bon pas comme ça, ça va pas marcher, il faut prendre un Customer Persona, il faut que ça soit la femme de 20 ans, soit la femme de 50 ans et tout et on a pas voulu y aller et aujourd’hui on est quand même contente parce que voilà la marque décolle bien on a des super beaux retours et surtout elle est accepté pour ce qu’elle est, elle est très transgénérationnelle tu vois on a autant de 25-35 que de 45 et plus et ça c’était des contre facteur marketing. C’est tout l’inverse de ce qu’on t’apprend en marketing donc ça c’est quand même pour moi une belle victoire on va dire là-dessus parce que c’est de l’instinct. Laura : Est-ce que tu peux me citer une ressource qui t’inspire un livre, un podcast ? Caroline : Alors le livre qui m’a beaucoup ouvert les yeux là-dessus c’est le sexe de la santé de Alison McGregor qui est assez génial, une médecin américaine qui est la première à avoir mis le doigt avec d’autres personnes sur le fait que la médecine était très endoctorée et qu’en fait les critères d’évaluation les études e tout ça étaient peut-être pas assez différenciés entre hommes et femmes en gros un homme, une femme la différence était un poids, la femme c’est 60 kg, l’homme c’est 75 et aujourd’hui on se rend compte que bah les variations hormonales notamment ça impact énormément mais même la métabolisation du doliprane et on va aller jusqu’à imposer un/ers de femmes dans les études cliniques parce qu’on a des médicaments génériques qui augmentent de 70 % les r de diabète chez les femmes ménopausées enfin des trucs absolument dingues donc il y a un gros chantier en santé féminine et lire ce livre ça permet de se rendre compte à quel point ces questions sont récentes et à quel point oui les symptômes typiquement féminin n’ont pas été si creusés que ça quoi. Laura : Un échec que tu aurais vécu et une leçon tirée ? Caroline : Euh un échec bah par exemple on pourrait dire l’association au début peut-être mon retour à Paris qui était un petit peu chaotique ou justement bah de retour avec les trois enfants j’ai un petit peu de mal à me réhabituer à Paris, du mal à trouver mon sens dans mon travail donc oui je pense que ces périodes là de forte remise en question c’est aussi des choses qui permettent de murir, d’autres projets qui m’ont permis de me lancer dans MiYé parce qu’il faut avoir dis toujours c’est un mélange toutes les émotions faut les utiliser hein euh les la frustration la colère il faut savoir la reconnaître et l’identifier aussi pour en créer quelque choses c’est des énergies qui peuvent servir tes routines pour rester bien physiquement et mentalement et ne pas dépasser tes limites malgré le travail que ça demande. L’entrepreneuriat euh alors déjà le bonheur de l’entrepreneuriat c’est de s’entourer de gens qu’on aime bien tu vois de choisir ce qu’on fait et donc je ne travaillerai plus jamais avec des gens qu’on n’aime pas comme on peut le faire parfois en entreprise donc travailler canard c’est un plaisir s’entourer enfin toutes les équipes c’est top et ça on fait très attention à vite crever les abcès, avoir des énergies positives parce que ça c’est énorme et puis alors comme je te disais tout à l’heure c’est quelque chose que je m’applique de plus en plus qui était pas vrai au début mais la première année j’étais limite fébrile à la fin de la première année donc maintenant je le fais plus c’est c’est le côté équilibrer les sphères c’est à dire je disais quand j’ai une semaine de Marathon parisien tu peux être sûr que la semaine d’après je va me faire une après M sors plutôt et je vais faire mon sport ou un pot avec des copines ou et ça je fais très attention à ça, à planifier tu vois les périodes où j’ai beaucoup bossé et tout ben je vais prendre le TR en retour et je vais me planifier des choses avec des copines, des événement sportifs et je pense que c’est hyper important de se l’imposer même si ça peut paraître un peu artificiel au début parce que c’est vraiment ça qui fait tenir dans la durée. Laura : qu’est-ce que tu dirais à ceux qui souhaitent se lancer dans un projet qui leur tient à cœur mais qui n’osent pas. Caroline : Si ça vous empêche de dormir, allez-y. Non mais c’est vraiment ça parce que je veux pas mentir l’entrepreneuriat on fait beaucoup de tableau édulcoré c’est dur et toi tu le dis très bien dans tes podcasts et tout il y a des moments assez vertigineux on est un peu face seul à soi-même, les enjeux sont pas les mêmes que quand on est salariés et il faut vraiment parce que c’est le but enfin il y a des gens où il ont très envie d’être entrepreneur mais le but ultime c’est quand même d’apporter quelque chose qu’on a dans les trips et donc je parle beaucoup de ce principe. Déjà une idée que vraiment vous travaillez tel point, vous êtes prêt consacrer beaucoup d’énergie quoi c’est le principal je pense. Laura : Et on va finir par la question rituel du podcast pour cette saison c’est quoi pour toi devenir acteur de sa vie ? Caroline : Euh bah devenir acteur de sa vie je pense que c’est vraiment cette notion d’alignement ça veut dire que on a toujours tendance à se sentir pris au piège dans des schémas à se dire qu’il faut faire comme ça, qu’on a un emprunt qu’on habite là, qu’on peut pas bouger en fait on se crée beaucoup de peurs et je pense que voilà quand on est plus guidé par ses espoirs et ce qu’on a envie de faire que par ses peurs on passe des gros gaps et souvent il faut poser le worst case scenario, le best case, il y a toujours cette entre deux mais il faut pas avoir peur on se limite tellement par ces peurs donc acteur de sa vie c’est dépasser un peu ses peurs et essayer d’être le plus aligné possible parce que la vie c’est un apprentissage continue merci beaucoup. Laura : Cet épisode est maintenant terminé en espérant qu’il vous ait plu.
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