Alopécie androgénique : comment lutter contre ?

Qu’est-ce que l’alopécie androgénique ?

L’alopécie androgénique est la cause principale de la perte de cheveux chez la femme.

Également appelée calvitie hormonale, est un phénomène naturel qui affecte l’environnement capillaire chez les femmes comme chez les hommes. Cette condition, bien qu’elle touche principalement les hommes, peut également concerner les femmes, et ses causes sont souvent liées à des facteurs génétiques et hormonaux.

Quelles sont les causes de l’alopécie androgénique chez les femmes ?

Chez les femmes, l’alopécie androgénique peut être due à des facteurs physiologiques, mais elle est souvent exacerbée par des maladies sous-jacentes ou des phases de vie spécifiques à son apparition.

La chute des cheveux peut survenir à différents stades de la vie d’une femme, souvent après des événements hormonaux majeurs comme :

la ménopause

la grossesse

en réponse à des traitements hormonaux.

Comprendre l’alopécie androgénique

Définition et prévalence

L’alopécie androgénique se caractérise par une chute progressive des cheveux, principalement sur le sommet de la tête et les tempes. Contrairement à une perte de cheveux uniforme, cette condition se manifeste par des zones spécifiques de dégarnissement. Chez les hommes, les signes de l’alopécie androgénique apparaissent généralement dès la trentaine, tandis que chez les femmes, les symptômes peuvent survenir plus tard dans la vie.

Causes principales

Facteurs hormonaux : L’excès de testostérone et d’autres hormones androgènes joue un rôle crucial dans la perte de cheveux. Ces hormones rendent les cheveux plus fragiles, accélérant leur chute.
Prédisposition génétique : L’alopécie androgénétique, comme son nom l’indique, est souvent héritée. Les personnes ayant des antécédents familiaux de calvitie sont plus susceptibles de développer cette condition.
L’utilisation de contraceptifs hormonaux : La pillule intérfère avec l’équilibre hormonal du corps.

Différences entre hommes et femmes

Chez les femmes, la perte de cheveux due à l’alopécie androgénique est généralement plus progressive. La chute de cheveux commence souvent après la ménopause et peut varier en fonction des saisons. En outre, plusieurs facteurs peuvent aggraver cette condition chez les femmes, notamment l’utilisation de contraceptifs oraux, les traitements hormonaux substitutifs, le stress, et un taux élevé de cholestérol.

Mécanisme biologique

L’alopécie androgénique résulte d’une interaction complexe entre les hormones androgènes et les follicules pileux.

La dihydrotestostérone (DHT), dérivée de la testostérone, joue un rôle central dans ce processus. En se fixant aux récepteurs des racines des cheveux, la DHT réduit la taille des follicules et ralentit la croissance des cheveux. Ce processus entraîne progressivement la miniaturisation des follicules pileux, réduisant ainsi la densité capillaire. Au début le cheveu devient plus fin, tombe, et le volume capillaire diminue peu à peu.

Facteurs contributifs

Génétique et prédispositions

Les antécédents familiaux constituent un facteur majeur dans le développement de l’alopécie androgénique. Si vos parents ou grands-parents ont souffert de perte de cheveux, il y a de fortes chances que vous soyez également touché. Les gènes responsables peuvent être hérités du côté maternel ou paternel.

Influences hormonales

Les hormones sexuelles mâles, ou androgènes, sont cruciales dans la manifestation de l’alopécie androgénique. En particulier, la DHT semble avoir une influence marquée. Bien que produite en quantité normale, certaines personnes possèdent une sensibilité accrue du follicule pileux à la DHT, aggravant ainsi les effets de la perte capillaire.

Quels sont les symptômes chez les femmes ?

Symptômes initiaux

La première indication de l’alopécie androgénique est souvent une légère diminution de l’épaisseur des cheveux et l’apparition d’une zone dégarnie au sommet du cuir chevelu. Certaines personnes remarquent également une ligne frontale reculée (aussi appelée mature hairline), signe précoce de cette condition.

Chez la femme, cette perte de cheveux peut être localisée au dessus du crâne se qui élargit la raie centrale. Elle peut aussi apparaître sur les côtés créant une perte de masse capillaire visible à l’oeil nu. Chez la femme elle est moins brutale que chez l’homme, son évolution est plus lente et la perte est moins sévère.

D’autres symptômes peuvent apparaître notamment chez une femme jeune qui dispose d’un terrain propice à l’hyperandrogénie : de l’acné, trouble des règles, pilosité plus abondante. Le syndrome le plus fréquent reste celui des ovaires polykystiques.

Étapes de progression

Pour évaluer la gravité et la progression de la perte de cheveux, les médecins utilisent généralement la classification de Norwood-Hamilton chez les hommes et le schéma Ludwig chez les femmes.

Ces systèmes répartissent la perte de cheveux en plusieurs stades, allant de la dégradation locale mineure à la calvitie complète.

Approches thérapeutiques

Traitements médicaux

Plusieurs options médicales sont disponibles pour les patients souffrant d’alopécie androgénique :

Minoxidil : Un traitement topique qui stimule la croissance des cheveux.
Finastéride : Un médicament oral qui réduit les niveaux de DHT.
Dutastéride : Similaire au finastéride mais potentiellement plus efficace.

Options chirurgicales

Pour ceux dont l’état ne s’améliore pas avec les médicaments, certaines procédures chirurgicales peuvent offrir des résultats durables :

Greffe de cheveux : Transplantation de follicules pileux de parties non affectées vers les zones dégarnies.
Réduction du cuir chevelu : Réduire la surface pelée et étirer les parties velues adjacentes.

Solutions non-médicales

En dehors des interventions médicales et chirurgicales, il existe d’autres méthodes pour gérer la perte de cheveux :

Perruques et postiches : Accessoires pour masquer temporairement la chevelure amincie.
Cosmétiques spécialisés : Poudres épaississantes, sprays colorants, etc.
Micropigmentation : Tatouage du cuir chevelu pour donner une apparence de densité capillaire augmentée.
Compléments alimentaires cheveux : Certains compléments comme MY SÉRUM CHEVEUX DENSIFIANT ANTI-CHUTE sont des sérums spécialement conçus pour restaurer la densité capillaire et aider à lutter de manière efficace contre la perte de cheveux.

Découvrir le sérum anti chute

Impact psychologique

Estime de soi et anxiété

Perdre ses cheveux peut avoir des implications émotionnelles profondes. Beaucoup associent leur apparence physique à leur identité, et une modification de celle-ci peut causer du stress et une diminution de la confiance en soi. Nombreux sont ceux qui rapportent des sentiments de gêne ou d’anxiété sociale liés à leur nouvelle apparence.

Soutien et adaptation

Il est important pour les patients de trouver des mécanismes de soutien et des stratégies d’adaptation pour traverser cette période difficile. Groupes de soutien, consultations psychologiques, et même discussions ouvertes avec des amis et la famille peuvent jouer un rôle crucial.

Mythes courants autour de l’alopécie androgénique

Shampooings et soins capillaires

Un mythe populaire est que l’utilisation fréquente de shampooing peut causer la chute de cheveux. Cependant, aucune étude scientifique solide ne soutient cette affirmation. De même, ne pas laver les cheveux régulièrement ne protège pas contre la calvitie.

Casques et chapeaux

Une autre croyance erronée est que porter des casques ou des chapeaux fréquemment provoque l’alopécie androgénique. En réalité, ils n’ont aucun effet sur la gêne des follicules pileux à cause de la DHT.