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Comment retrouver un bon équilibre hormonal en post-partum ?

chute d'hormones
Qu'est-ce que la chute d'hormones après l'accouchement ? Cet événement est une étape naturelle mais intense du post-partum. Suivez-nous pour explorer les bouleversements hormonaux qui surviennent et comment mieux les gérer.
SOMMAIRE :

Qu’est-ce qui cause la chute des hormones après l’accouchement ?

L’un des principaux déclencheurs de la chute d’hormones après accouchement est l’expulsion du placenta. Ce dernier, durant la grossesse, produit une quantité considérable d’œstrogènes et de progestérone. Une fois le placenta expulsé, ces niveaux chutent brusquement, causant un véritable bouleversement hormonal. Ce changement soudain peut entraîner divers symptômes tels que les sautes d’humeur, la fatigue et même laisser place au fameux baby blues. D’ailleurs, il faut noter que cette période n’est pas sans rappeler les montagnes russes émotionnelles vécues durant l’adolescence ou certaines périodes du cycle menstruel. Les premières semaines suivant l’accouchement sont donc cruciales pour s’ajuster à ces nouvelles fluctuations hormonales.

Les changements hormonaux après l’accouchement

L’accouchement est une période de transformation intense pour la femme, touchant autant le physique que l’émotionnel. Cette phase est marquée par une baisse significative des hormones, notamment l’estrogène et la progestérone, après la naissance de l’enfant. Ce phénomène, connu sous le nom de « chute d’hormones après l’accouchement, » est naturel mais peut impacter profondément le bien-être de la mère. Il peut provoquer des symptômes variés, tels que fatigue, troubles du sommeil, dépression post-partum, et les « baby blues« .

Diminution des œstrogènes et de la progestérone

Après l’accouchement, avec l’expulsion du placenta, les niveaux d’œstrogènes et de progestérone diminuent rapidement. Durant la grossesse, ces hormones sont produites en grande quantité par le placenta, jouant un rôle essentiel dans le maintien de la grossesse et la préparation du corps de la mère à l’accouchement.

La baisse soudaine de ces hormones impacte profondément le système hormonal féminin, affectant notamment le système sérotoninergique. L’œstrogène et la progestérone favorisent la production de sérotonine, une hormone liée à la sensation de bien-être, d’où le fait que leur diminution peut entraîner des troubles émotionnels et psychologiques, tels que le baby blues ou la dépression post-partum.

Rôle de la prolactine et de l’ocytocine

Parallèlement à la chute des œstrogènes et de la progestérone, d’autres hormones, comme la prolactine, voient leur niveau augmenter pour soutenir les nouvelles fonctions maternelles. Essentielle pour initier et maintenir la lactation après l’accouchement, la prolactine était inhibée par les hauts niveaux d’œstrogènes et de progestérone pendant la grossesse, empêchant la production de lait.

Une fois le placenta expulsé, la prolactine peut enfin agir, permettant la sécrétion du colostrum puis du lait maternel. L’ocytocine, surnommée « l’hormone de l’amour », joue aussi un rôle vital pendant et après l’accouchement. Elle est responsable des contractions utérines lors de l’accouchement et aide à l’éjection du lait pendant l’allaitement.

L’ocytocine renforce également le lien émotionnel entre la mère et son enfant, contribuant à la gestion des émotions et du stress. Cela est d’autant plus important durant la période post-partum, où les nouvelles mères peuvent éprouver une grande fatigue et de l’anxiété.

Quand intervient la chute d’hormones ?

Juste après l’accouchement, une chute hormonale significative se manifeste, survenant souvent dans les heures qui suivent la naissance. Cette baisse est étroitement associée à l’élimination du placenta, précédemment en charge de générer d’importantes quantités d’hormones durant la grossesse.

La diminution des taux d’œstrogènes et de progestérone s’opère de manière abrupte dès l’expulsion du placenta. Habituellement, les nouvelles mères ressentent les conséquences de cette baisse hormonale dans les 24 à 48 heures post-accouchement, éprouvant une fatigue accrue tant sur le plan physique que moral, accompagnée d’un bouleversement émotionnel. Bien que la chute hormonale se stabilise généralement en une semaine, ses répercussions, notamment la fatigue et la sensibilité émotionnelle, peuvent persister davantage.

Il est essentiel de souligner que cette période de transition hormonale ne devrait pas s’étendre au-delà de 15 à 20 jours. Si les symptômes se prolongent ou s’intensifient après ce délai, consulter un professionnel de santé est impératif pour exclure la possibilité d’une dépression post-partum ou d’autres complications émotionnelles et psychologiques.

Symptômes physiques liés à la chute hormonale

Fatigue et troubles du sommeil

La fatigue, souvent décrite comme intense et handicapante, est fréquemment rapportée suite à la chute hormonale après l’accouchement. Cette sensation peut être exacerbée par une baisse significative des niveaux d’œstrogènes et de progestérone, ainsi que par les interruptions de sommeil liées aux soins apportés au bébé pendant la nuit.

Le sommeil peut devenir un luxe rare à cause des multiples réveils nécessaires pour nourrir ou changer le bébé, renforçant ainsi le sentiment de fatigue. Cette situation peut entraver la récupération physique et émotionnelle de la mère. De plus, des troubles comme l‘insomnie peuvent survenir, les changements hormonaux s’ajoutant au stress et aux inquiétudes liés à la prise en charge du nouveau-né, perturbant le sommeil réparateur.

chute hormonale

Changements cutanés et capillaires

La période post-accouchement est également marquée par des changements visibles de la peau et des cheveux. Il n’est pas rare de constater une perte de cheveux, connue sous le nom d’alopécie post-partum, habituellement entre 2 et 4 mois après la naissance.

Cette perte capillaire est liée à la baisse des hormones féminines qui entraîne une phase de repos (télogène) accélérée chez de nombreux follicules pileux, résultant en une chute notable des cheveux. Par ailleurs, la peau peut subir des modifications de texture, de l’acné, et devenir plus sensible, des changements attribués aux fluctuations hormonales. Bien que souvent temporaires, ces transformations peuvent susciter des inquiétudes chez les nouvelles mamans.

Variations de poids et appétit

Les changements de poids et d’appétit sont d’autres symptômes typiques de la période post-accouchement, pouvant indiquer un déséquilibre hormonal, notamment au niveau de la thyroïde ou une résistance à l’insuline.

Les hormones peuvent également influencer l’appétit, provoquant soit une augmentation, soit une réduction de la faim. D’autres symptômes comme les fuites urinaires et les douleurs liées aux cicatrices ou aux lochies (saignements post-accouchement) peuvent se manifester. Bien qu’ils soient généralement de courte durée, ces symptômes peuvent impacter profondément le bien-être et le confort de la mère.

L’impact émotionnel et psychologique du déséquilibre hormonal

hormone post partum

Baby blues et dépression post-partum

Après l’accouchement, la chute des hormones peut affecter profondément l’état émotionnel et psychologique des nouvelles mères. Les « baby blues« , ressentis par environ 70 à 80% d’entre elles, se manifestent par de la tristesse, de la fatigue, de l’impatience, de l’irritabilité et une incapacité à rester en place. Ces symptômes surviennent habituellement entre le quatrième et le cinquième jour suivant la naissance et se dissipent généralement dans les deux semaines. Toutefois, chez certaines femmes, ces sentiments persistent et peuvent se transformer en dépression post-partum (PPD). La PPD se caractérise par une tristesse profonde, un sentiment de dévalorisation, affectant la capacité de la mère à s’occuper de son enfant et à tisser un lien affectif avec lui.

Les symptômes de la PPD comprennent des crises de larmes fréquentes, des changements d’humeur soudains, de l’irritabilité, et un désintérêt pour les activités quotidiennes. Ces signes peuvent apparaître dans les premiers mois après l’accouchement et, dans certains cas, persister jusqu’à un an après. Distinguer les baby blues de la PPD est vital, car cette dernière nécessite une prise en charge médicale et psychologique pour prévenir des conséquences plus sévères, telles que des pensées suicidaires ou une obsession pour la sécurité de l’enfant.

Anxiété et irritabilité

La baisse hormonale post-accouchement peut aussi provoquer anxiété et irritabilité. L’anxiété post-partum se traduit par des inquiétudes constantes, des troubles du sommeil, de la tension musculaire, et une difficulté à se concentrer. Les nouvelles mères peuvent se montrer excessivement anxieuses pour la santé et la sécurité de leur bébé, allant jusqu’à vérifier sans cesse son bien-être ou imaginer le pire. L’irritabilité, souvent accompagnée de fluctuations d’humeur et de fatigue, peut perturber les relations avec le partenaire, la famille et les amis, compliquant encore plus cette période délicate.

Il est important de reconnaître ces symptômes et de chercher de l’aide pour empêcher que l’anxiété et l’irritabilité ne se transforment en troubles plus sérieux.

Nos conseils pour retrouver un équilibrage hormonal post accouchement

Zoom ingrédient Essentiels sérénité

Après l’accouchement, il est primordial de retrouver un équilibre hormonal pour le bien-être physique et émotionnel de la mère. Voici des conseils pratiques pour mieux gérer cette période de transition hormonale :

Se reposer et gérer le sommeil: La fatigue post-partum est courante. Il est essentiel de se reposer dès que possible. Bien que les réveils nocturnes soient inévitables, dormir quand le bébé dort et solliciter l’aide de la famille ou des amis pour prendre le relais la nuit peut s’avérer très utile.

Avoir une alimentation riche et variée: Une alimentation équilibrée, riche en nutriments, est essentielle pour aider le corps à se rétablir et stabiliser les hormones. Favorisez les aliments riches en oméga-3, ainsi que les fruits, légumes, et céréales complètes.

Exprimer ses émotions: Il est important de ne pas garder ses émotions pour soi, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Discuter avec un conjoint, des amis, la famille ou un professionnel de santé peut aider à gérer les fluctuations d’humeur et la sensibilité émotionnelle.

Accepter de l’aide: Demander de l’aide est essentiel. Que ce soit pour l’entretien de la maison, s’occuper du bébé ou simplement pour s’accorder un moment de répit, accepter le soutien des proches peut grandement alléger le post-partum.

Prendre des temps à soi: Il est essentiel de s’accorder des moments pour soi, que ce soit pour une promenade en solitaire, un soin de beauté, ou juste un moment de lecture. Ces instants peuvent aider à préserver l’équilibre émotionnel et à diminuer le stress.

Pratiquer une activité physique modérée: Avec l’accord de votre médecin ou sage-femme, reprendre une activité physique modérée peut contribuer à améliorer l’humeur et à atténuer la fatigue. Il est cependant important de rester prudent, surtout dans les premiers mois suivant l’accouchement, afin d’éviter les blessures et complications.

Considérer les approches naturelles et holistiques: La naturopathie et d’autres pratiques holistiques peuvent offrir des outils complémentaires pour naviguer à travers les changements hormonaux et émotionnels post-partum. Les compléments alimentaires ou produits post partum Ces méthodes peuvent comprendre des conseils en nutrition, l’utilisation de suppléments naturels et des techniques de relaxation pour aider à stabiliser les hormones et améliorer le bien-être global.

Conclusion

La période suivant l’accouchement, ou post-partum, est caractérisée par d’importants changements hormonaux impactant le bien-être physique et mental des nouvelles mamans. La baisse rapide des taux d’œstrogènes et de progestérone peut provoquer fatigue, troubles du sommeil, modifications de la peau et des cheveux, ainsi que des troubles émotionnels tels que le baby blues et la dépression post-partum. Il est fondamental de comprendre ces modifications hormonales pour mieux les gérer.

Pour retrouver un équilibre hormonal et émotionnel après l’accouchement, il est essentiel de se reposer, de maintenir une alimentation équilibrée, d’exprimer ses sentiments, d’accepter l’aide proposée, et de pratiquer une activité physique légère. Il est également important de solliciter un soutien médical ou psychologique si les symptômes persistent ou s’intensifient.

Les consultations post-partum régulières et un soutien continu jouent un rôle majeur dans l’amélioration de la santé et du bien-être des mères et de leurs bébés. En étant consciente de ces éléments et en agissant de manière proactive, les nouvelles mamans peuvent aborder cette période de changement avec plus de sérénité, garantissant ainsi un départ sain et joyeux pour elles et leurs enfants.

Sources :

  1. https://www.ameli.fr/assure/sante/devenir-parent/accouchement-et-nouveau-ne/baby-blues-depression-post-partum-grossesse#:~:text=Le%20baby%20blues%20est%20un,totalement%20en%20deux%202%20semaines.
  2. https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/probl%C3%A8mes-de-sant%C3%A9-de-la-femme/soins-du-post-partum/d%C3%A9pression-du-post-partum

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